domingo, 17 de noviembre de 2013

S’il s’agit de convaincre un peuple de l’urgence de se sortir les doigts et d’agir, il vaut mieux Casimir que Monsieur Du Snob


Pour convaincre, 
il vaut mieux être Casimir que M. Du Snob…

par Robin de la Roche

Je lis avec un certain amusement l’exaspération de Renaud Camus qui semble monter semaine après semaine. Pas son exaspération envers remplacistes et remplaceurs, mais son énervement envers vous, nous, moi, qui d’un côténe-faisons-rien-pour-empêcher-la-vague-qui-vient, et de l’autre l’assommons d’une question récurrente : « Mais concrètement, on fait quoi, dis ? »

Ce que ne semble pas comprendre l’écrivain, c’est que pendant qu’il déplore que personne ou presque ne le rejoint, pendant qu’il se plaint de son site Web, pendant qu’il geint de nos questions, pendant qu’il s’offusque qu’on le prénomme – princesse, va ! -, d’autres agrègent les foules en deux temps trois mouvements.

....

Qu’ici le lecteur – mon ami, mon pote, mon amour – ne se trompe pas : j’ai énormément de respect pour Camus et la langue qu’il pratique. 

Mais pour le reste… il oublie trois petits détails : 
  1. il oublie que personne ne s’impose meneur tant qu’il n’y a pas concomitance entre un peuple, une crise et un homme. Jeanne d’Arc, de Gaulle, Napoléon sont les fruits de cette concomitance que personne ne peut provoquer, inventer. 
  2. Il oublie aussi qu’un meneur n’offre pas « d’imprimer les autocollants », mais va chercher les gens chez eux pour aller les coller, la nuit, ensemble. 
  3. Et enfin, il oublie qu’on ne peut agréger personne sans être joyeux, sans donner envie.

Souvenez-vous : ce n’est pas Marx qui fit la révolution, mais Lénine. 

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