jueves, 28 de noviembre de 2013

Entre 6 et 7% d'élèves sont victimes de harcèlement à l'école


Les nouveaux barbares




Dans son édito de la semaine dernière (Marianne), entre autres sujets abordés, Jacques Julliard titrait, à propos du harcèlement à l’école :
 « Fascisme adolescent ».

C’est certainement le journaliste le moins sectaire et le moins malhonnête de cet hebdomadaire, mais il n’a pas pu résister à le tentation, sans doute trop belle, d’en remettre une couche en ces temps incertains ou l’on se demande ce qui va sortir des entrailles de la bête immonde, qui n’en finit pas de se réveiller…

Tant qu’à tout politiser, pourquoi n’avoir pas écrit « le stalinisme adolescent » ou le « polpotisme adolescent » ? On sait que c’est nettement moins vendeur, mais tout de même, quelle manie de tout travestir avec les oripeaux du dernier siècle, et forcement avec celui éculé mais bien pratique de l’extrême droite ? On conclura qu’un journaliste de gauche, même relativement modéré, restera toujours un journaliste de gauche, c’est-à-dire un manipulateur patenté.

Le harcèlement à l’école est la première cause que Vincent Peillon aurait dû embrasser dès son arrivée au ministère de l’Éducation nationale et ce, tout simplement parce qu’il y a eu et qu’il y aura encore « mort d’homme » ou adolescents traumatisés, profondément meurtris qui mettront un certain temps à se remettre de l’intrusion des barbares au temps de leurs jeunes années.

Je parle de « barbares » et non de « fachos » et autres niaiseries pour lecteurs déculturés et formatés.

Prenons n’importe qui dans la rue, demandons-lui la différence entre le nazisme, le franquisme et le fascisme. Il ne sera capable que de nous dire qu’ils sont tous d’extrême drouate. Nous voilà bien avancés !

Tandis que « barbare », c’est un mot honnête relatif à un comportement humain sévissant depuis la nuit des temps dans tous les pays de toutes les latitudes concernant les deux sexes de tous âges. A priori, il n’y en aurait plus, de barbares, depuis l’exportation massive des sacro-saints principes des siècles des lumières. Finis, plus de théocratie, plus de rois, amour et culture auraient étés les mamelles auxquels tous les peuples se seraient abreuvés pour se débarrasser de leurs penchants naturels.

Outre le fait qu’on en importe un certain nombre, il faut le reconnaître, nous sommes tout aussi capables d’en produire sur place des barbares.

Et justement, on les repère à l’école.


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