sábado, 16 de noviembre de 2013

Les Français sont malades : ils n’ont pas la phobie des réformes ni des impôts, mais une simple indigestion due à l’incompétence des cuisiniers.


Réformophobie des Français 
ou incompétence des politiques ?


Par Christian Vanneste


Suivant la géniale expression de Philippe Muray, la France est devenue une cage, une « cage aux phobes » où tout devient insupportable à tous. 


Les Français sont mécontents de la situation du pays et souvent de la leur, mais furieux lorsqu’on tente de réformer. 

Des majorités ont été élues au nom du changement et battues pour la même raison. 

Entre temps, elles avaient voulu réformer et avaient dû y renoncer sous la pression de la rue ou elles n’avaient rien fait et déçu par leur immobilisme. 

Quant aux réformes réalisées, elles allaient toutes dans le sens d’une pente, celle de la facilité toujours prisée par les politiciens démagogues. 

La gauche s’est fait une spécialité de cette descente et c’est pourquoi « ses » réformes sont plus visibles : 
  • adoucir les peines lorsque la criminalité s’accroît, 
  • faciliter l’immigration lorsque celle-ci s’intègre moins bien et même plus du tout, 
  • prendre sa retraite le plus tôt possible en dépit de la démographie, 
  • travailler de moins en moins longtemps notamment dans les services dits publics alors que la croissance s’étiole, 
  • marier des gens de même sexe alors que ceux de deux sexes différents se marient de moins en moins et divorcent de plus en plus : 
... tout cela vous a un parfum de modernisme et de progrès, c’est comme une marche vers un paradis au son des fanfares de la générosité, de l’ouverture et de l’humanisme. 

Comme le lendemain, les Français se réveillent en enfer avec la gueule de bois, ils font appel à la « droite ». 

Elle, c’est la spécialiste de la réforme en douce, sans le dire vraiment, la championne de la réformette honteuse. 
  • Soit elle a l’idée, en place depuis 25 ans au Danemark, de baisser le coût du travail avec la TVA sociale et elle remballe aussi sec parce qu’un ministre n’est même pas foutu d’expliquer la chose sur un plateau de télévision, 
  • soit elle compense la réforme de gauche par une mesurette de « droite », comme la défiscalisation des heures supplémentaires pour ne pas s’attaquer aux calamiteuses « 35 heures », 
  • soit encore elle donne un gage à la gauche pour faire passer son texte en contrebande, comme en supprimant la « double peine » pour durcir un tantinet la loi sur l’immigration. 
Alors dans le chaos des réformes qui ne marchent pas et des mesures qu’on ne prend pas, la France ressemble de plus en plus à une maison de fous.

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