martes, 22 de octubre de 2013

Ni liberté, ni égalité : la France attribue la part du lion au public au détriment du privé.


Il y a la France qui s’effondre
 et celle qui est protégée…

par Christian Vanneste


Ni liberté, ni égalité : la France attribue la part du lion au public au détriment du privé. Le regretté Jacques Marseille avait écrit « La Guerre des deux France : celle qui avance et celle qui freine ». Son analyse demeure juste, mais la situation s’est aggravée. « Un actif sur quatre, contre un sur sept partout ailleurs… La France dispose de dix fonctionnaires pour cent habitants tandis que la moyenne européenne se situe autour de six. » Cette importance de l’emploi public, le coussin amortisseur des effets de la crise gonflé par l’argent public, la création d’emplois artificiels financés par celui-ci ont masqué un temps la réalité. Aujourd’hui, la colère gronde car désormais il y a la France qui s’effondre et celle qui est protégée.

Nous sommes loin du prétendu pacte républicain. Les salariés bretons de l’agroalimentaire, ceux d’Alcatel-Lucent ou de Natixis, ceux de la sidérurgie ou de l’automobile, ou encore ceux dont on parle moins dans les innombrables petites entreprises en difficulté protestent de manière de plus en plus véhémente, et on les comprend. Pour eux et pour leurs familles, la vie bascule avec le chômage. Elle perd déjà de son goût avec le seul risque.

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