Leonarda : victoire de l’idéologie…
par Christian Vanneste
Avec l’affaire Leonarda, le pays de Descartes, celui de la raison, se laisse submerger par l’émotion au point de devenir idiot. Les associations qui soutiennent — contre la loi — l’immigration illégale, de nombreux élus de gauche se disent choqués et crient au scandale. Leurs arguments sont irrecevables. Certains n’hésitent pas à déclarer l’école intouchable, à défendre sa « sanctuarisation », sans prendre conscience, pour des esprits laïques comme M. Peillon, de cette curieuse intrusion d’un vocabulaire religieux. Il est pourtant évident que l’école de la République, comme ils se plaisent à dire, est non seulement soumise sans réserve à la loi, mais doit même être un exemple sans faille de son application, puisqu’elle est censée éduquer de futurs citoyens.
Élever au-dessus des lois des principes ou des valeurs qui interdiraient moralement leur application est parfaitement cocasse venant de ceux qui ont refusé cette position aux adversaires du « mariage homosexuel ». Nous sommes confrontés ici à cette manie de la gauche française de croire que son idéologie détient la vérité envers et contre tout. Lorsque la loi est conforme à celle-ci, rien n’a le droit de s’y opposer. Lorsque la loi la contredit, alors l’idéologie doit l’emporter. On se souvient de « la force injuste de la loi » dans la bouche de Mitterrand.
En outre, si la France est un pays de droit, ce qui est d’ailleurs en partie contestable, elle le doit au respect d’un principe qui est celui de la hiérarchie des normes, lequel n’est pas remis en cause ici. C’est en application d’un arrêté que l’adolescente a dû accompagner ses parents expulsés vers leur pays « d’origine » après le rejet légal de leurs demandes de séjour ou d’asile. Le regroupement familial ne doit pas être à sens unique.
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