sábado, 19 de octubre de 2013

Françaises, Français, réjouissons-nous, nous vivons dans un siècle qui a résolu tous les vrais problèmes humains en appelant un chat, un chien


Avortement : 
avec Najat Vallaud-Belkacem, 
la novlangue devient définitivement 
le langage officiel de la République


« Tout cela, répétons-le, est affaire de délicatesse. On ne dit plus un infirme, on dit un handicapé. On ne dit plus un vieux, on dit une personne du troisième âge… Françaises, Français, réjouissons-nous, nous vivons dans un siècle qui a résolu tous les vrais problèmes humains en appelant un chat, un chien ».

Pierre Desproges

Ce qui est épatant dans le monde radieux de la Hollandie, c’est qu’on ne s’impose vraiment plus aucune limite : que ce soit une Christiane Taubira, qui vient donc de passer sans même prendre le temps de respirer (ou plutôt de nous laisser respirer) de son fumeux mariage pour tous à une réforme judiciaire totalement délirante dont le seul et unique but semble bien être de vider drastiquement nos prisons des pauvres malheureux qui y sont donc aujourd’hui incarcérés sans apparemment la moindre raison… 

Que ce soit un Laurent Fabius, qui réinvente chaque jour à sa manière le sens du mot diplomatie en souhaitant publiquement la mort d’un dirigeant étranger (Bachar el-Assad) ou en fulminant sur tous les plateaux télé, impatient qu’il est de se lancer dans une guerre aux conséquences pourtant incalculables au Moyen-Orient (et dans le seul et unique intérêt de qui vous savez)… 

Que ce soit un Manuel Valls plus Rastignac, plus démago encore (c’était donc possible) que son illustre modèle sarkozien dont il devient d’ailleurs, jour après jour, un clone de plus en plus parfait, qui joue – et comme naguère celui-ci – du menton à tout bout de champ, faisant mine de terroriser les délinquants tout en se contentant en réalité de gazer sur les Champs-Élysées les enfants de la Manif pour Tous ou de mettre en garde à vue de séditieux porteurs de t-shirts roses un peu partout en France en oubliant très soigneusement d’interpeller les hordes de casseurs du Trocadéro ou de Villiers-le-Bel, qui fustige en paroles et dans les médias les Roms d’un côté, mais ouvre plus que jamais les frontières et naturalise à tour de bras les immigrés (même clandestins) de l’autre…

 Que ce soit enfin, et peut-être surtout, un Vincent Peillon, avec son école « laïque » en réalité digne héritière de la rééducation totalitaire mise en place durant la révolution culturelle chinoise par l’ami Mao Tse-Toung, école qui doit, rappelons-le et comme l’a dit ou écrit ce Torquemada du Grand Orient enfin « réaliser la révolution » pour achever « la transformation socialiste et progressiste de la société toute entière », en s’attachant à « arracher l’élève à tous les déterminismes, familial, ethnique, social, intellectuel » afin d’accoucher enfin de l’avènement d’un « homme nouveau »… 

Ouf !
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