martes, 1 de octubre de 2013

Avec 46% du PIB, la tyrannie fiscale atteint un maximum jamais franchi

De la tyrannie fiscale

Par Marc Suivre.

Avec 46% du PIB, la tyrannie fiscale atteint un maximum jamais franchi et les petites fourmis laborieuses sont écrasées par les cigales géantes qui chez nous portent le doux nom de fonctionnaires.




C’est une antienne connue comme le loup blanc : trop d’impôt tue l’impôt. Sauf qu’en l’an 2 du quinquennat du Président Normal, nous n’en sommes plus là. Avec 46% du PIB, la pression fiscale atteint un maximum jamais franchi et les petites fourmis laborieuses sont écrasées par les cigales géantes qui chez nous portent le doux nom de fonctionnaires. D’où le raz-le-bol fiscal qui ne cesse de croître, jusqu’à "interpeller" la conscience (il prétend en avoir une) de notre sémillant ministre de l’Économie et des Finances.

La grande arnaque de l’État-providence


Tous ceux qui ont atteint le Lycée avant que Luc Châtel passe un jour rue de Grenelle le savent : l’impôt est le moyen par lequel le citoyen donne à l’État les moyens de rendre à la collectivité, les services que presque aucun individu ne peut s’offrir seul. Voilà pour la théorie. Dans la pratique, la perversion politique a fait que ces services n’ont cessé de croître, sans que jamais personne n’ait eu à donner un avis « éclairé » sur la question. Il faut dire qu’en matière d’éclairage, nos élites nous enfument depuis tellement longtemps que nous désespérons d’un jour pouvoir repérer la lumière au bout du tunnel dans lequel ils nous condamnent à errer. Gauche et droite confondues, les services fiscaux qui servent de nervis à cette attaque à main armée qu'est la collectivisation ont, de surcroît, du citoyen, une notion bien à eux. Le contribuable leur apparaît d’avantage comme un imbécile à qui l’on réclame tribut que comme un être doué de raison. Et pourquoi voulez-vous qu’ils nous considèrent autrement, puisque les Français continuent majoritairement à croire que l’État-providence – pour lequel ils suent sang et eau – est un horizon indépassable en dépit de sa faillite flagrante.

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