jueves, 29 de agosto de 2013

Syrie - Washington, Londres et Paris semblent désormais décidés à ne pas se précipiter




Washington, Londres et Paris semblent désormais décidés à ne pas se précipiter pour lancer d'éventuelles frappes punitives sur le régime de Damas.
On comprend qu'il n'est guère possible, sans se déconsidérer, de parler depuis un an de "ligne rouge" si une attaque chimique est lancée sur des populations civiles, et de ne rien faire lorsque plus de mille personnes sont tuées, en une nuit, par des gaz, dans les environs de Damas. Ce serait, en outre, donner un blanc-seing, non seulement aux auteurs de ce massacre, pour recommencer, mais à d'autres dictateurs ailleurs dans le monde. 

Pour autant, mieux vaut avoir les preuves formelles que le régime deBachar el-Assad est bien le seul responsable de ce massacre. Les capitales occidentales en sont quasiment certaines. Si certains groupes rebelles disposent de gaz sarin, ils n'auraient pas les lanceurs nécessaires pour les utiliser. Le choix de l'intervention est néanmoins difficile.

La situation semble, dans l'immédiat, bloquée

D'une part, des bombardements ponctuels sur des casernes, des aéroports militaires... tenus par les forces de sécurité de Bachar el-Assad ne seront probablement pas suffisants pour obliger le régime à la négociation. En fait, seuls Moscou et Téhéran pourraient y parvenir en le privant d'armes et d'hommes. Il ne semble pas qu'ils y soient prêts. Et le pouvoir syrien, qui a le dos au mur, semble préférer le suicide à la négociation.

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