martes, 27 de agosto de 2013

L’ancien légionnaire raconté par deux anciens officiers ...

Hommage : 
Hélie de Saint-Marc raconté par ses hommes


Résistant, déporté et artisan du « putsch des généraux », Hélie Denoix de Saint-Marc vient d’être élevé à la dignité grand-croix de la Légion d’honneur. L’ancien légionnaire vous est raconté par deux anciens officiers qui ont servi sous ses ordres : Jean-Marie Le Pen et Jacques Peyrat.

« C’est un grand soldat », lance Jean-Marie le Pen, « un homme de grande qualité morale qui a suivi sa conscience ». Lorsqu’on demande au président d’honneur du Front national ce qu’il pense de la récente promotion d’Hélie de Saint-Marc dans l’ordre de la Légion d’honneur, il déclare : « il y a bien longtemps qu’un homme comme lui aurait du être élevé à ce rang. », ce qui ne l’empêche pas de dénoncer « une manœuvre électoraliste de Monsieur Sarkozy ». Quand on lui demande quels liens les unissaient, l’ancien candidat à l’élection présidentielle répond : « il était mon commandant de compagnie en Indochine, à Suez et en Algérie. Il occupait l’échelon hiérarchique au-dessus de moi. Par conséquent, je le connaissais bien ». Ce qu’il retient du personnage ? « Un chef très humain qui avait une expérience humaine importante, un homme remarquable ».
Pour Jacques Peyrat, ancien maire de Nice et également sous-lieutenant, au 1er Bataillon étranger de parachutistes, Hélie de Saint-Marc semble avoir beaucoup compté. Visiblement très ému lorsque nous lui apprenons la nouvelle, celui-ci s’exclame : « c’est merveilleux, je suis ravi, enchanté, il n’y a pas d’homme plus heureux que moi ! » Hélie de Saint-Marc était un « excellent »commandant, si l’on en croit l’ancien premier magistrat de la ville de Nice. Ce dernier nous affirme qu’il a servi avec « un immense bonheur » sous ses ordres. Il parle de l’ancien commandant en second du 1er REP comme d’« un homme calme qui avait une autorité naturelle considérable. Un homme dont on ne discutait pas les ordres. Derrière la rudesse nécessaire de l’officier, il se cachait un homme d’une profonde sensibilité ». Jacques Peyrat nous confie d’ailleurs que le commandant de Saint-Marc est l’un des trois hommes qui ont le plus compté dans sa vie avec Jean Médecin (ancien maire de Nice) et son père.
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