sábado, 29 de junio de 2013

Il voulait du pain. Pourquoi pas de la brioche ? Il veut du boulot, et on lui offre royalement des emplois aidés.



par Christian Vanneste


La Révolution avait pour but essentiel de faire passer la France d’une société d’ordres, de castes, de privilèges, de corporations et de confréries à une Nation de citoyens égaux en droits. 


Ce n’était pas la Monarchie qui était contestée, laquelle a survécu à la nuit du 4 Août, moins à celle de Varennes. Elle a encore été célébrée sous sa forme constitutionnelle lors de la Fête de la Fédération du 14 Juillet 1790 que nous commémorons tous les ans le jour de la Fête Nationale. Mais, dieu merci, la Restauration est en marche. 

Nous avons toujours un monarque, élu, une Marie-Antoinette qui aurait plutôt le statut de la Pompadour, et dont certains, mal intentionnés, craignent une influence à la légitimité douteuse. 

Mais surtout, nous avons enfin retrouvé le charme de la monarchie finissante, ses affaires du collier, ses lettres de cachet pour embastiller les récalcitrants à la pensée unique, sa justice à deux ou trois vitesses, sa confrérie de la manchette, son oligarchie politique et financière qu’il ne viendrait à l’idée de personne d’appeler « aristocratie », ses finances délabrées, son endettement monstrueux, sa complexité administrative parcourue par les délicieux fumets de succulents fromages. 

Que plus de deux siècles après la Révolution, la France ait sauvegardé une personnalité aussi constante montre à quelle point il était inutile de s’interroger sur l’identité nationale. 

Certes, elle n’est plus cette grande monarchie chrétienne, le plus puissant des Etats européens. 

Certes, son monarque est le Président d’une République, mais il est tout autant que son lointain prédécesseur prisonnier de l’impuissance du pouvoir. 

Ce sont des détails : la cour est plus que jamais présente et avec elle la caste faisandée qui nous dirige à la godille, un coup à gauche, un coup à « droite ». 

Son image dans le monde est intacte : le Pays des Droits de l’Homme ? 

Vous voulez rire ! 

Celui du luxe, des parfums et du vin, de la licence des moeurs et de la corruption drapée de beaux discours moralisateurs, bref, une société civilisée, un peu décadente, mais qui en tire un charme fou.

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Hollande le bon par Dominique de Saint-Honoré



Des intrigues de Palais, des courtisans qui se pavanent, un Roi à la bonhommie légendaire... Il en va ainsi dans notre « cour royale » actuelle. Dans ce texte satirique, Dominique de Saint-Honoré s´amuse des moeurs de nos hommes politiques à la manière de Saint-Simon. Il met en lumière les manipulations et les coups bas au sein du gouvernement mais également les incohérences de François Hollande et de ses ministres. La sphère privée n´est pas non plus épargnée. Des déconvenues de Mme de Royal pendant les législatives aux interventions inappropriées de Mme de Tweetweiler, l´auteur décrypte les combats d´ego au sein du Pouvoir français. L´originalité de ce livre satirique réside dans le ton de l´auteur envers le nouveau président français. Ainsi, en utilisant le procédé de l´outrance qui se prétend favorable au nouveau Monarque, il n´a qu´un but : dresser une chronique originale et drôle s´inspirant tout à la fois d´événements publics et d´indiscrets glanés en coulisse, lieu privilégié des passionset des ambitions à l´oeuvre autour du Pouvoir.

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