jueves, 23 de mayo de 2013

La réalité se venge toujours - Des taux d'intérêt inférieurs à 2% ne sont historiquement pas garantis. Ils signifient qu'il y a des épargnants dans le monde qui acceptent de prêter leur argent à un prix dérisoire

Il faudra pourtant baisser les impôts, 
voici pourquoi


Baisser les impôts, tout le monde est pour. Sauf que le gouvernement est complètement coincé. Le seul moyen qu'il ait à sa disposition pour alimenter les caisses de l'État, et qui soit politiquement compatible avec sa majorité, est d'accroître à nouveau la pression fiscale.

D'où les projets de réformes de calcul de l'allocation familiale, d'où les velléités de modifier le calcul du quotient familial. Or, on n'a pas besoin de mobiliser une armée de polytechniciens pour savoir que les hausses d'impôts organisées depuis les élections présidentielles ont tourné au matraquage, et que ce matraquage a participé à l'asphyxie de l'activité économique.

Les responsables politiques sont toujours capables de justifier un ajustement par la hausse des impôts. En dehors des considérations éthiques ou morales du type « il faut faire payer les riches »,on estime que l'argent des impôts sert à payer le fonctionnement de l'État, ce qui est vrai, lequel fonctionnement soutient l'activité. Ce qui est de moins en moins vrai.

Cette politique s'inscrit dans les logiques de demande inspirées des enseignements de Keynes.
La demande de consommation permet de stimuler l'activité de distribution puis de production. Ça a été vrai, ça ne l'est plus. Ce serait vrai si la demande n'était pas saturée, s'il existait un appareil de production industriel performant et national. Par conséquent, s'entêter à redistribuer des revenus d'origine publique ne sert qu'a satisfaire une clientèle électorale.

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