jueves, 18 de abril de 2013

Voulant assurer l’égalité économique, notre État dévore ses enfants, à force de se dévouer à la justice sociale. Nous voici là où Tocqueville nous attendait.

Notre française tyrannie, 
ou l’actualité de Tocqueville

Par Thierry Guihnut.

Pour notre ruine, dans un maelström de socialisme de trente ans 
poursuivant une fantasmatique et biaisée justice sociale, 
droite et gauche confondues, nous y sommes. 

Là où Tocqueville, dès 1840, nous attendait :


"Je veux imaginer sous quels traits nouveaux le despotisme pourrait se produire (…) 

Au-dessus de ceux-là s’élève un pouvoir immense et tutélaire (…) 

  • il rend moins utile et plus rare l’emploi du libre-arbitre (…) le souverain étend ses bras sur la société tout entière ;
  • il en couvre la surface d’un réseau de petites règles compliquées, minutieuses et uniformes, à travers lesquelles les esprits les plus originaux et les âmes les plus vigoureuses ne sauraient se faire jour pour dépasser la foule,
  • il ne brise pas les volontés, mais il les amollit, les plie et les dirige ;
  • il force rarement d’agir, mais 
  • il s’oppose sans cesse à ce qu’on agisse ; 
  • il ne détruit point, il empêche de naître ;
  • il ne tyrannise point, 
  • il gêne,
  • il comprime,
  • il énerve, 
  • il éteint,
  • il hébète (…) 

un pouvoir unique, tutélaire, tout puissant, mais élu par les citoyens. "

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