miércoles, 17 de abril de 2013

La solution au problème de la morale publique est de faire reculer l’État



Par Michel de Poncins 

Brusquement sans crier gare, la classe politique tout entière est saisie par une étrange épidémie, celle de la moralisation. Le point de départ est l’affaire Cahuzac. De grands mots sont employés. Les chefs socialistes se disent meurtris et bafoués d’avoir découvert l’impensable. C’est parfaitement guignolesque. Depuis très longtemps tout le monde sait, à commencer par les milieux de la santé, le système du sieur Cahuzac qui est ancien et s’articule avec des laboratoires pharmaceutiques. S’agit-il de millions de dollars comme cela se dit à Singapour ? Nous verrons bien.

La propagande officielle, relayée par les médias, veut nous faire accroire que seuls les leaders socialistes n’étaient pas au courant. C’est vraiment fort drôle. La seule question qui se pose vraiment est de savoir pourquoi étant au courant Hollande s’est fait piéger jusqu’à le nommer ministre et chargé en plus de traquer les fraudeurs. L’on se retrouve sans doute devant les mystères insondables de la démocratie frelatée à la française. Il faudra en reparler.

En attendant, l’épidémie de moralisation nous place devant plusieurs aspects du fonctionnement intime de l’État qui expliquent pour une grande part le déclin de la France.

LE CARRIERISME POLITIQUE ....
LA CREATION D’ORGANISMES ....
LA CORRUPTION ....

... la France est très mal placée. Cela vient pour sûr de l’interventionnisme étatique qui, pour exister depuis longtemps, s’aggrave avec le socialisme ; cet interventionnisme transforme les gens en quémandeurs perpétuels : subventions, marchés, faveurs fiscales, logements, etc. Les mains sont sans cesse tendues. La tentation est très forte pour les détenteurs du pouvoir. Les abus cachés éclatent un beau jour en scandales et il faut moraliser.

La solution au problème de la morale publique est de faire reculer l’État
et non de gémir en public avec dans la besace de fausses solutions.


Lire ici: www.enquete-debat.fr



No hay comentarios:

Publicar un comentario