domingo, 24 de febrero de 2013

Un article bien écrit ... Nietzsche attendait le surhomme, nous aurons le non-homme. L’individu spirituellement inanimé mais connecté.

Céline, Paul Valéry, et la nation 
comme programmation mentale


Patrick McGoohan est connu pour le Prisonnier, même si comme tous les gourmets je préfère la série Destination danger. Il y a un épisode, la colonie trois, où l’espion est envoyé dans un village d’espions où l’on apprend à être Anglais. L’un des sinistres chefs de ce village lui explique alors qu’il n’y a pas de nation, que tout est lié à la géographie, au timbre-poste, à des leçons apprises. 

Bref, la nation est une notion, la nation est le fruit d’une programmation mentale. 

On se demande d’ailleurs ce que viendrait faire à Londres aujourd’hui un espion déguisé en citoyen de l’empire britannique. On le prendrait pour un Dupont déguisé en evzone ! Moins de la moitié de cette population londonienne est aujourd’hui britannique et comme me disait Jean Parvulesco avant sa mort, vous n’avez rien vu !

Le début du XXème siècle avait été marqué par une énorme et dévastatrice vague de nationalisme : cette vague donna le tsunami des deux guerres mondiales qui succédait à la guerre de 1870 et à la volonté française de récupérer l’Alsace-Lorraine. 

Comme je l’avais dit dans mon livre sur le coq hérétique et l’exception française, la nation n’était pas une volonté de vivre, mais de mourir ensemble. Le nationalisme devenant (comme l’antisémitisme) un genre littéraire qui servait à programmer les esprits en vue d’une guerre perpétuelle appuyée aussi sur le darwinisme de l’époque (seuls les plus forts survivent).

Aujourd’hui nous en sommes à une autre donne : la nation est déprogrammée par le mondialisme marchand et le capitalisme entrepreneurial, qui s’appuie sur la fantastique vague migratoire et la volonté d’aboutir à l’unité du genre humain, comme disait déjà Chateaubriand.

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