Translate

viernes, 11 de enero de 2013

Si les taux de chômage scandinaves ou allemand, notamment chez les jeunes et les seniors, sont meilleurs que les nôtres, ce n’est pas le fruit du hasard !



par Christian Vanneste
...............

Le général de Gaulle n’avait-il pas prétendu : « le désir du privilège et le goût de l’égalité, passions dominantes et contradictoires des Français » ? 

A un moindre niveau, Alain Minc avait, dans « La Mondialisation Heureuse », souligné un grand paradoxe : « le chômage, c’est le résultat d’un CHOIX que nos sociétés, à coup sûr, la société française, ont fait, troquant la pérennité de statut de la classe moyenne contre l’apparition d’un nouveau lumpen-prolétariat où se mêlent chômeurs de longue durée, marginaux, exclus, nouveaux pauvres. »

 Entre ces deux formules s’est cristallisé l’un des aspects les plus graves du déclin français.

C’est au nom de l’égalité républicaine et de la conquête de nouveaux droits pour tous que les inégalités de statuts se sont creusées. 

  • La sécurité renforcée des uns a été payée par la précarité accrue des autres.
  • Le droit s’est fait privilège. 
  • Ce processus est à la fois direct et indirect. 

Le statut de la fonction publique avait au point de départ pour but de préserver celle-ci de l’influence politique et de compenser des revenus moindres par une sécurité d’emploi plus grande.

Le résultat est double : 
  • d’abord, le lien entre le pouvoir politique et la fonction publique est d’autant plus grand que son statut garantit au fonctionnaire son emploi face au risque électoral ; 
  • ensuite, les revenus du travail et de la retraite donnent aujourd’hui aux salariés publics un avantage évident sur ceux du privé. 

Un enseignant d’une école catholique voit sa retraite calculée sur les 25 meilleures années et celui d’un école publique sur les six derniers mois, à égalité de diplômes, de concours et de travail. Monsieur Peillon qui censure l’enseignement libre ne semble guère préoccupé par cette inégalité.

.....................

No hay comentarios:

Publicar un comentario