Translate

sábado, 19 de enero de 2013

Il n’y a pas de commune mesure entre ce que nous sommes et ce à quoi nous sommes appelés


Le sacrement de Baptême comme lieu de miracle


Père Pierre-Marie


Nous portons en nous-mêmes plus grand que nous-mêmes



J’ai eu cette conscience plus aiguë de ce que pouvait représenter le Baptême lorsque j’étais aumônier de prison en Amérique Latine. 

A cette occasion, j’ai eu à baptiser des enfants de prisonniers. Les demandes de la part des prisonniers étaient nombreuses. Vous le savez, il y a un rite à l’intérieur de ce sacrement du Baptême, lorsque l’on revêt le vêtement blanc. La parole qui est prononcée par le ministre à ce moment-là est : « Avec l’aide de tes parents, parrain et marraine, que ce vêtement reste immaculé jusqu’en la Vie Eternelle ».

Quand vous regardiez le parrain, la marraine et les parents eux-mêmes très pauvres, dans tous les sens du terme – beaucoup de ceux qui étaient là venaient des quartiers très marginaux, à Parana, en Argentine – on touchait d’autant plus combien la liturgie était donnée pour nous rappeler la beauté et la grandeur de la personne humaine.

C’est toujours avec une très grande émotion que j’ai baptisé en prison, parce que j’ai précisément pris conscience que le Chrétien est invité à vivre dans une disproportion permanente. Et c’est le cas pour chaque sacrement : il n’y a pas de commune mesure entre ce que nous sommes et ce à quoi nous sommes appelés. Il n’y a pas de commune mesure entre ces personnes venant des bidonvilles – et dont un des membres de la famille était en prison : le frère, le père, la mère – cette fragilité humaine, cette foi balbutiante et la Grâce de Dieu qui se donne.

...................

Lire plus ici: www.serviteurs.org

No hay comentarios:

Publicar un comentario