viernes, 18 de enero de 2013

À moins d’un miracle, le gouvernement de Hollande imposera sa volonté aux Français


La résistance surprenante de la France au mariage gay


par Robert Royal

Napoléon, brillant stratège, disait souvent à ses généraux de considérer le pape comme s’il disposait d’une armée de 200.000 hommes. Autrement dit, c’était une réponse anticipée à la remarque cynique de Staline — le pape, combien de divisions ? — à peu près une dizaine de divisions, parfaitement loyales et prêtes à mourir.
Ce qui n’empêcha pas Napoléon d’enlever Pie VI en 1799, qui refusait d’abandonner son pouvoir temporel (Pie VI mourut en France quelques semaines plus tard, en partie à cause de sa détention). Son successeur Pie VII croyait à la démocratie, et signa un Concordat avec le Premier Consul, futur empereur. Mais à son tour, il fut arrêté ainsi que plusieurs cardinaux. Tout cela finit plus ou moins bien, quand Napoléon fut exilé à l’île d’Elbe.
Depuis lors, les rapports entre l’Église et l’État en France ont conservé un côté caractériel, dont la confrontation de dimanche dernier face aux efforts des socialistes de François Hollande, qui tiennent actuellement tous les pouvoirs politiques, pour imposer le prétendu « mariage gay » au pays — et, sur la lancée, l’adoption par des couples homosexuels, et l’insémination artificielle (remboursée) pour les couples de lesbiennes. Pour beaucoup, la coupe débordait.
Dans un style bien français, une foule immense est descendue dans la rue — « descendre dans la rue » [en français dans le texte] est un geste politique quasi classique en France. Les chiffres sont toujours matière à contestation, mais environ 800 000, peut-être un million — le quintuple du chiffre énoncé par Napoléon — ont parcouru ce dimanche, en trois itinéraires, les rues de Paris vers la Tour Eiffel.
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