sábado, 20 de octubre de 2012

Un évêque n’est pas un homme politique et c’est très bien ainsi. Mais il doit assumer les responsabilités qui lui ont été confiées



Le mariage et l’adoption pour les couples homosexuels


par Mgr Nicolas Brouwet, évêque de Tarbes et Lourdes

Avouons tout d’abord que les réalités dont nous sommes les plus certains sont les plus difficiles à justifier. Elles sont tellement évidentes qu’on n’a jamais pris le temps d’y réfléchir. Qu’un mariage concerne un homme et une femme, que des enfants aient besoin d’un père et d’une mère pour être éduqués nous semble tellement naturel qu’on peine à trouver des arguments pour les expliquer. Ce projet de loi est donc une occasion, pour l’Église et pour la société, d’aller plus loin et d’approfondir nos connaissances et nos convictions sur le mariage.
Or, sur cette question, il me semble qu’en France le débat n’a pas lieu. Toute prise de parole qui met en doute la légitimité du mariage entre personnes de même sexe est considérée comme une marque d’homophobie. Comment en est-on arrivé là  ? Pourquoi la discussion, lorsqu’elle commence, s’oriente-t-elle immédiatement sur les convictions homophobes ou homophiles des interlocuteurs  ? Comme si ceux qui ne soutiennent pas ouvertement les comportements homosexuels n’avaient plus droit à la parole. Avons-nous donc perdu à ce point le sens de la délibération, du dialogue, de la confrontation pour que soit suspectée la possibilité même de chercher ce qui nous semble juste, bon, porteur d’avenir pour les individus et pour la société  ?





Lire ici: www.france-catholique.fr

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