jueves, 26 de abril de 2012

France: la crise n’a pas pour origine le capitalisme, mais l’étatisme


L'Erreur fatale


Je n’attendrai pas lundi matin pour rédiger mon éditorial. Je ne crois pas qu’il y ait une surprise de nature à barrer la route du second tour aux deux candidats majeurs.
Je voudrais plutôt, tant qu’il en est temps, tirer les enseignements de la campagne à ce jour, et expliquer pourquoi elle a été si médiocre et a plongé tant d’électeurs dans l’incertitude voire la perplexité. 

Il y a une première raison, que j’ai souvent évoquée : le flou doctrinal, la surenchère de mesures davantage destinées à piper des voix « ailleurs » qu’à améliorer la situation de la France. C’est le travers de la démocratie française, et le vice d’une classe politique incompétente et surréaliste. Les candidats, mis à part les dinosaures marxistes, ont été pour l’essentiel illisibles pour l’électeur de base.

La deuxième raison est encore plus inquiétante : c’est l’erreur fatale qui a consisté à présenter la crise actuelle comme celle du système économique capitaliste alors qu’elle est celle de l’étatisme. 


http://www.libres.org/francais/editorial/042312_erreur_fatale.htm

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