viernes, 30 de noviembre de 2018

Père Dimitri Smirnov, Président de la Commission pour la Famille et pour la Vie du Patriarcat de Moscou, interrogé par Guillaume d’Alançon


La Russie n’est pas guérie du marxisme

 



A l’occasion de la parution chez Artège du livre “Frères chrétiens, levez-vous ! Un témoignage choc pour réveiller l’Occident” du Père Dimitri Smirnov, Président de la Commission pour la Famille et pour la Vie du Patriarcat de Moscou, interrogé par Guillaume d’Alançon, Le Salon Beige propose de vous livrer en plusieurs fois quelques bonne feuilles. Parmi les sujets sensibles de l’heure, il y a le centenaire de Soljénitsyne et les questionnements éthiques posés par l’actualité Carlos Ghosn. Tout le monde n’est pas François Michelin…
L’Occident écoute et respecte bon nombre de personnalités emblématiques de Russie, comme Soljénitsyne par exemple…
Les personnes de cette envergure sont évidemment devenues rares. Combien de livres publiés à notre époque passeront à la postérité ? Je m’interroge. Parce que, selon-moi, la source de l’art, c’est le Christ….
Et comment percevez-vous Soljénitsyne ?
S’il eut peut-être moins de talent que certains grands auteurs auxquels on peut se référer, Dostoïevski par exemple, les ouvrages qu’il a écrit feront partie pour toujours de l’anthologie. J’ai lu et beaucoup apprécié tous ses romans. Je le connaissais personnellement.
Chez nous en France, François Michelin, qui fut un très grand patron français d’une entreprise de pneumatiques bien connue, disait en 1998 dans son livre d’entretiens « Et pourquoi pas ? » que la France était en réalité un des derniers pays marxiste. J’ajoute que François Michelin était un chrétien exceptionnel que je verrai bien sur les autels… Mais je reviens à la question qui me taraude : la Russie est-elle guérie du marxisme ?
Non, pas du tout. Si on considère le marxisme comme un enseignement vivant et capable de vaincre le monde, alors la Russie s’en est guérie dès 1945, après la victoire, mais les habitudes qui se sont installées ont demeuré. Il y a eu récemment un référendum dans la ville de Kirov pour lui restituer son ancien nom de Viatka et une majorité, courte, mais une majorité quand même, a voté pour conserver le nom de Kirov. Or, Kirov n’a jamais mis les pieds à Viatka, c’était un ami de Staline, rien n’explique que son nom ait été donné à cette ville. Les cas similaires sont nombreux, je pense qu’à notre époque cela s’explique par le fait que la majorité des gens ont tout simplement oublié comment c’était auparavant. Moi je ne peux pas oublier la faim que j’ai éprouvée dans mon enfance. Certains vivaient bien. Le marxisme proprement dit, personne ne le connaît, hormis quelques anciens professeurs de marxisme comme matière universitaire. À part ça, tout le monde a complètement oublié, et cela n’intéresse plus personne… Quand j’étais étudiant, nous avions la visite de Français, des marxistes, des vrais. Ils nous étonnaient beaucoup par leur sérieux dans l’étude de Marx. Un jour, nous discutions et leur avions dit qu’il leur fallait passer quelques temps dans un camp, pas longtemps, rien que deux mois… comme cela ils pourraient guérir du marxisme. Pol Pot, Ieng Sary [dirigeant khmer rouge] et tant d’autres… ont fait leurs études à la Sorbonne et c’est là qu’ils ont été contaminés. La publicité est toujours meilleure que le produit.


Source: ww.lesalonbeige.fr

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Frères chrétiens, levez-vous !

15,00
https://www.les4verites.com/produit/freres-chretiens-levez-vous
  • Face à une culture libérale qui agit contre Dieu et contre l’homme, Le Père Dimitri Smirnov appelle à un réveil des consciences. 
  • Riche de la tradition religieuse orthodoxe estimable en bien des points pour les catholiques, il nous aide à repérer les lignes de crête où les chrétiens doivent s’engager avec audace : défense de la vie, de la famille, crise morale et politique, zèle missionnaire, évangélisation par la beauté…
  • Dans un entretien libre et très accessible, il se confie sur son pays, son histoire personnelle sous l’ère soviétique mais aussi sa vision de l’Église catholique et de la liturgie.
  • Pour ceux qui s’intéressent à la richesse de l’orthodoxie, ces pages sont plus qu’une belle entrée en matière, elles apportent des raisons de croire que les chrétiens doivent aspirer à l’unité dans la foi.
Né en 1951, le Père Dimitri Smirnov est actuellement président de la Commission patriarcale pour la famille, la protection de la maternité et de l’enfance. Figure très populaire en Russie, auteur à succès, il est depuis 1991 recteur de l’église Saint Mitrofan de Voronej.
Guillaume d’Alançon est marié et père de famille. Collaborateur laïc de l’évêque de Bayonne, Lescar et Oloron, il dirige l’Institut pour la Famille en Europe.

jueves, 29 de noviembre de 2018

Philippe de Villiers évoque la memoire de Alexandre Soljéntsyne


«Soljenitsyne a rendu sa fierté au peuple vendéen» Philippe de Villiers

Par Michel Janva

A l’occasion des 100 ans de la naissance de l’écrivain et dissident russe Alexandre Soljenitsyne, ce mercredi 28 novembre, ainsi que des 10 ans de sa mort, Philippe de Villiers, qui l’avait invité à inaugurer le mémorial des Lucs-sur-Boulogne, le 25 septembre 1993, pour les 200 ans du soulevement vendéen, évoque sa mémoire sur RCF Vendée au micro de Thomas Cauchebrais.

lunes, 26 de noviembre de 2018

France did not adopt collectivism overnight


A Brief History of French Socialists



by Luka Nikolic


The country once named Gaul has produced some of the greatest writers such as Hugo and Balzac; some of the most-skilled generals such as Napoleon and De Gaulle; and many other remarkable historic figures. Yet regardless of such achievements, the French economy has long been impeded by collectivist policies. Despite being the 10th largest economy, its level of economic freedom is behind former communist countries such Albania and Bulgaria. What is ironic is that France produced some of the greatest proponents for freedom — such as Bastiat, Say and Tocqueville, yet French leaders, both historical and contemporary, have failed to heed the please of their fellow statesmen.

Neither countries nor cultures are built overnight; the United States had the foundation of both the British and the Roman Empires before it cemented the foundation of relative freedom its citizens enjoy still to this day. Similarly, France did not adopt collectivism overnight. Rather, it has seen key periods that have made France fertile soil for a certain brand of aggressive socialism. Below I will discuss three such periods: The French Revolution, the Paris Commune and post-World War II France.

The French Revolution

Despite the modern portrayals of the events that succeeded the storming of the Bastille in 1789 as cries for liberty, the reality of the French Revolution is wholly different. If one were to read Burke’s Reflections on the Revolution in France, it would be evident that the policies adopted by the revolutionaries were much similar to those adopted by communist revolutionaries two centuries later. Burke noted the abstractness of French ideals of liberty, namely liberty for the sake of liberty, rather than the practical nature of it. Behind the philosophies of Rousseau and de Mably, France sought to shape human nature as seen fit by the new leaders, while disregarding all of its past history as being that of oppressor vs the oppressed. It essentially gave way for people to instruct others how to act, rather than allowing individuals to do as they themselves see fit. The newly anointed class of revolutionaries killed and jailed all those opposed to their ideas, while confiscating land and property en masse, from both the clergy and the nobility. The land was, among other things, used to back the newly introduced currency — the Assignat, whose purpose was to finance all government expenses. As such it naturally reached an abnormal rate of inflation, causing it to be discontinued soon thereafter. Organizations such as the Cult of Reason were founded to curb religious thought with churches and the clergy being constant victims of reprisals. More men had lost their lives during this turbulent period than during the reign of the supposedly draconian French dynasty. A myriad of other instances of injustice that were more akin to the October Revolution of 1917 rather than the fight for liberty were introduced, but are beyond the scope of this paper.

The Paris Commune

It is sufficient to note that the events of the Paris Commune were described as a “dictatorship of the Proletariat” by Karl Marx to understand their nature. As Prussians troops besieged Paris during the 1871 war, the French were forced to flee to Boudreaux and eventually accepted the terms of surrender, giving Alsace and Lorraine to Bismarck. The war was a foolish act embarked on by Napoleon Bonaparte’s nephew Louis Napoleon and was opposed most notably by Adolphe Tiers, a prominent politician during the Second Republic. Following the war and capture of Louis Napoleon, that same Tiers sought to create a new, republican government, but the people of Paris feared how “republican” such a government would actually be. Ironically, the Parisians decided to form one that surely would not be republican — a separate, communist one in Paris. Guarded by the French militia, known as the National Guard, this new government stayed in power for two months, but nonetheless, did not fail to leave its mark during that short amount of time. The Commune’s leaders sought reprisals against the wealthy with mass looting throughout the city, as well as reprisals against its political enemies such as Tiers, whose house they burned down. A hostile relationship was also established with the Catholic Church, as it accused it of being part of the monarchy’s supposed crimes. More than 200 members of the clergy were arrested and more than 20 churches were shut down. Paris was eventually re-captured by the actual French Army, but upon retreating the Communards set ablaze a great part of the city, causing irreversible damage and completely ruining historic buildings such as the Tuileries Palace. The whole event left between 10 and 20 thousand men dead altogether and a lasting political impact on France.

Post-WWII France

Following World War II, collectivist sentiment in France grew. Some of the biggest cities, such as Toulouse, were run by SFIO — the direct arm of the Soviet Union in France. The same party captured over a third of the votes in the 1965 presidential election. One of the most important events from this period were perhaps the 1968 protests that engulfed Paris and the whole of France.

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Read more mises.org

More than half of Americans receive more money from government than they pay in federal taxes.


How Government Became the Chief Violator of Property Rights

Governmental violations of personal property rights drive much of the resentment, anger, and division we witness in America today.


In 1925, President Calvin Coolidge famously said that the “chief business of the American people is business.” Today, however, this could be reworded as “the business of the American people is redistribution.” And government redistribution of income and wealth—violations of personal property rights—is tearing apart the social fabric of the country.
The Tipping Point

Today more than half of Americans receive more money from government transfer* programs than they pay in federal taxes. When a majority of people benefit, on net, from government transfers and its growth, a tipping point is reached where pulling back is increasingly difficult, if not politically impossible.

The figure below shows transfers and federal taxes by household across income quintiles. The lower three quintiles receive far more in government transfers than they pay in taxes. Only the top two quintiles pay more in taxes than they receive in transfers, effectively subsidizing the bottom groups.

Sources: Congressional Budget Office, The Distribution of Household Income, 2014, 2018; and Ryan McMaken, “More than Half of America Gets More in Welfare than it Pays in Taxes,” Mises Wire, October 24, 2018.*
Reduced Incentive to Work

This pattern is no accident; rather, it is a deliberate strategy by those favoring larger, more powerful government. The goal is to make Americans increasingly reliant on government transfers and less self-sufficient with a large and growing segment of the population who “vote for a living” and a shrinking segment who work for a living. Much of the division in America today reflects this redistributive dynamic.

Hidden within the lower three quintiles is another important dynamic uncovered by John F. Early. After adjusting for transfers and taxes, there is an astonishing degree of equality among the bottom 60 percent of Americans in spendable income. As noted by Phil Gramm and Robert B. Ekelund Jr. in the Wall Street Journal:
Hardworking middle-income and lower-middle-income families must have recognized that their efforts left them little better off than the growing number of recipients of government transfers. . . . [I]t is easy to see how a middle-income husband and wife who both work could resent that people who don’t work are about as well off as they are.
Over time, the unfairness leads Americans to view political investments (campaigning, voting, lobbying, crony capitalism, rent-seeking in general) as increasingly attractive compared to investing in themselves through education and on-the-job training or investing in their businesses through new plant, equipment, and R&D. At the individual level, a transfer mentality creates welfare dependency and weakens entrepreneurial initiative.

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lunes, 19 de noviembre de 2018

Nous sommes témoins d’un véritable renversement anthropologique: les instances internationales ont adhéré à une nouvelle conception de la nature humaine


Les différences entre les droits de l’homme de 1789 et ceux de 1948





Grégor Puppinck, docteur en droit et directeur du Centre européen pour le droit et la justice (ECLJ)., vient de publier Les droits de l’homme dénaturé. Il est interrogé dans Le Figarovox. Extrait :
Doit-on comprendre, à votre titre, que les droits de l’homme ont «dénaturé» l’homme
C’est d’abord l’homme qui perd le sens de la nature humaine, qui se dénature. Alors que les droits de l’homme sont devenus au XXe siècle une philosophie universelle exprimant une certaine conception de l’homme, ce livre entend justement analyser la transformation de cette conception de l’homme à travers celle de ses droits. Une telle entreprise est possible car il existe une corrélation stricte au sein des «droits de l’homme» entre l’homme et ses droits: ils se définissent mutuellement. Plus encore, les droits de l’homme sont devenus le miroir social de l’humanité, c’est par eux et en eux que nous nous représentons et nous reconnaissons. Chaque transformation de ces droits est comme une retouche portée à notre autoportrait.
Pour analyser cette évolution, je compare l’intention originelle des rédacteurs de la Déclaration universelle des droits de l’homme, telle qu’elle ressort des archives de 1948, avec l’interprétation évolutive qui en a été faite depuis par les instances internationales, en particulier par la CEDH. Le droit a l’avantage d’être une discipline rationnelle qui s’inscrit dans le temps à travers une succession de textes normatifs élaborés avec grande attention. L’analyse des droits de l’homme permet ainsi d’observer avec objectivité l’évolution de l’idée que les instances internationales, et la société en général, se font de l’homme.
Or j’observe que notre compréhension de la nature humaine, dont le respect est pourtant la cause des droits de l’homme, a fait l’objet d’une véritable révolution durant les dernières décennies. C’est donc l’homme occidental contemporain qui est dénaturé, et qui redéfinit ses droits en conséquence. Cela étant, il est vrai que les droits de l’homme contribuent à cette dénaturation et même l’amplifient, en raison principalement de leur constitution foncièrement individualiste et de la puissance normative de leur discours. […]
Quelles différences y a-t-il entre les droits de l’homme de 1789, ceux de 1948… et ceux d’aujourd’hui?
Quelle que soit l’époque retenue, les droits de l’homme partagent, à première vue, des traits communs: ils sont fondés et fonctionnent sur la base d’une conception individualiste et libérale de l’homme. Ils défendent la liberté du sujet contre tout ce qui s’oppose à sa volonté.
Pour autant, la conception que ces différents droits de l’homme véhiculent a connu une évolution sensible avec le temps.
Ainsi, s’agissant de la Déclaration de 1789, l’homme dont celle-ci proclame les droits est le citoyen, c’est-à-dire l’homme émancipé de ses attaches naturelles et surnaturelles et déterminé par sa participation à la res publicaLa Déclaration de 1789 enferme par ailleurs les droits de l’homme dans le cadre du droit national: elle garantit à l’homme en tant que citoyen des droits appartenant à l’homme en tant qu’homme. La définition et la garantie de ces droits sont conditionnées par l’appartenance à un État particulier et soumises au pouvoir de celui-ci.
Par contraste, la Déclaration de 1948 conçoit l’homme de façon plus réaliste. Il n’est plus l’idée que s’en faisaient les philosophes des Lumières, mais une personne humaine ayant un métier, une famille, une patrie, une religion. Toutes ces appartenances sont considérées positivement, comme autant de dimensions de l’existence antérieures à l’État. Par ailleurs, cette même déclaration entend assurer la protection de l’homme contre la puissance de l’État et la possible immoralité de son droit positif. Elle cherche à protéger directement les personnes en leur offrant une protection supranationale et en imposant la primauté des droits de l’homme sur le droit national. Une grande nouveauté de l’après-guerre a donc consisté à revêtir les droits de l’homme de la supériorité juridique du droit international sur le droit national. Concrètement, tout homme s’est vu reconnaître«le droit d’avoir des droits»(Hannah Arendt) en dehors de son État. Par cette étape, les personnes ont pu briser le plafond de verre que leur opposait jusqu’alors la souveraineté nationale et accéder au niveau politique supranational au sein duquel l’humanité vaut citoyenneté et reconnaissance des droits attachés à cette qualité. Mais, en absorbant ainsi la morale des droits de l’homme, le droit international a établi un ordre moral supranational à vocation planétaire. La morale a ainsi accédé à l’effectivité universelle qu’appelle sa propre universalité, mais s’est exposée à son tour au risque d’être redéfinie par le droit ; et c’est ce à quoi nous assistons actuellement. La morale reste en fait dominée et définie par le droit, non plus national mais supranational.
Or, nous sommes témoins aujourd’hui d’un véritable renversement anthropologique: les instances internationales ont progressivement adhéré à une nouvelle conception de la nature humaine, à tel point que des pratiques autrefois interdites au nom du respect de la dignité humaine sont à présent promues comme de nouveaux droits de l’homme, et leur critique interdite.
Cette révolution reflète celle du rapport de l’homme à la nature. Alors que les droits de l’homme de 1948 reflétaient des droits naturels, l’affirmation de l’individualisme a généré de nouveaux droits antinaturels, tels que le droit à l’euthanasie ou à l’avortement, par lesquels l’individu affirme la domination de sa volonté sur son corps. Ces droits antinaturels ouvrent la voie à de nouveaux droits transnaturels qui garantissent aujourd’hui le pouvoir de redéfinir la nature, tels que le droit à l’eugénisme, à l’enfant, ou au changement de sexe. Ces nouveaux droits envisagent tout asservissement de la nature comme une libération et un progrès humain.
Vous vous focalisez en particulier sur le «droit à disposer de son propre corps»…
Ce nouveau droit (ou pouvoir) à disposer de son corps est essentiel, car il est matriciel. Il sert à justifier des pratiques individuelles contraires à l’ancienne dignité ontologique, telles que la stérilisation, le changement de sexe, l’avortement ou encore le suicide. Le droit «à disposer de son corps» remplace progressivement le principe inverse d’indisponibilité du corps humain selon lequel nul ne peut agir contre son corps, même s’il y consent.
Cette inversion des principes rend parfaitement compte du passage actuel d’une conception harmonieuse de l’être humain à une vision dualiste. En effet, alors que le principe d’indisponibilité vise au respect de l’homme comme union harmonieuse et indissociable d’un corps et d’un esprit, le droit à disposer de son corps, à l’inverse, rompt l’harmonie corps-esprit et consacre une dichotomie entre la volonté de l’individu, porteuse du droit, et son corps, objet du droit. Il affirme la primauté de la volonté sur le corps, et même contre le corps.
Cette conception dualiste de l’homme actualise l’ancienne idée gnostique selon laquelle seul l’esprit, en l’homme, est proprement humain, et donc digne, le corps n’étant que matière organique, indigne. Cela conduit à réduire la dignité humaine à la seule volonté, d’où le règne actuel de l’autonomie individuelle.
Plus encore, le dualisme s’associe à l’évolutionnisme pour nous convaincre que l’individu s’humanise et progresse en dignité à mesure qu’il s’émancipe de la matière brute dont il serait issu, à mesure que son esprit domine la matière. Ainsi, la procréation artificielle et son eugénisme seraient plus humains et donc plus dignes que la procréation sexuée vulgairement organique. De même, la parentalité dite biologique – celle des géniteurs, donneurs de sperme et mères porteuses – serait moins humaine et mériterait moins de droits que la parentalité «d’intention». […]

Without a religion, a culture cannot long survive. Secularization is inevitably a sign of “social decay.


Christopher Dawson on the Spiritual Disease of the Secular West


by John R. E. Bliese

Christopher Henry Dawson has been called “the greatest English-speaking Catholic historian of the twentieth century.“[1] He was also a profound conservative critic of contemporary Western culture and his indictments were based on a synthetic interpretation of the history of mankind which is one of the most impressive ever produced. His analysis of the decline of the West must be considered an important contribution to conservative thought. Yet Dawson has been strangely ignored by American conservatives, to our disadvantage. Now and then one finds passing reference to Dawson, but seldom any serious recognition of his contribution. As a typical example of this neglect, although Dawson held a chair at Harvard from 1958 to 1962, he is mentioned only once in Nash’s history.[2] Patently we would do well to become better acquainted with Dawson’s thought: He combined two points of approach in his synthesis of history: the belief that cultures rather than nations are the basic units of history; and the development of what he called the Christian view of history.
Dawson would have us examine history from a cultural perspective. “Modern history has usually been written from the nationalist point of view…In the course of the nineteenth century this movement permeated the popular consciousness and determined the ordinary man’s conception of history…And the result is that each nation claims for itself a cultural unity and self-sufficiency that it does not possess.”[3] The national point of view is actually dangerous; it was “one of the great predisposing causes” of World War I. We should adopt instead the cultural conception of history “which goes behind the political unit and studies that fundamental unity which we term a culture.”[4]
A culture Dawson defined as “a common way of life—a particular adjustment of man to his natural surroundings and his economic needs.” Four main components serve as the basis for culture: “(l) race, i.e., the genetic factor; (2) environment, i.e., the geographical factor; (3) function or occupation, i.e., the economic factor,” and (4) “thought or the psychological factor.”[5] The first three affect the life of any living thing; the fourth is distinctively human. These four elements were identified in one of Dawson’s earliest works. In one of his latest, a slightly different analysis is given, still containing four factors: “(l) the sociological factor, or the principle of social organization; (2) the geographical or ecological factor—the adaptation of culture to its physical environment; (3) the economic factor—the relation between man’s ‘way of life’ and the way in which he ‘gains his living’; and (4) the moral factor—the regulation of human life in conformity with some system of values and standards of behavior.”[6] Dawson has also used an analysis limited to two elements, intellectual and material, of which the intellectual is the more important since it “gives a culture its specific form…Essentially the intellectual element consists in a common set of values which serve to unify the various activities of the group. Such values find expression preeminently…in a society’s religious beliefs.”[7] Dawson believed religion to be the key to history, because it is the key to culture. A religion is not simply a theology. Religion must be expressed in sociological ways as well for it “can never escape the necessity of becoming incarnated in culture and clothing itself in social institutions and traditions, if it is to exert a permanent influence on human life and behavior.”[8] The manner in which religion becomes embodied in temporal society establishes the form of a culture.
A religion may be introduced into a society in one of three ways. The religion may grow up “as it were naturally, with the life of a people” and inseparable from it. This is the normal process in primitive cultures, and has occurred in more advanced civilizations as well, as in the Greek and Roman. Second, a religion may be fully formed outside a culture and then be introduced into it, as Buddhism entered China or Islam Persia. Finally, a fully formed religion may enter a culture still in the process of formation, “thus itself becoming one of the constituent elements of the new culture that is growing up,” as happened with early medieval Christianity. [9]
A people may also lose its religion and become secularized. Without a religion, however, a culture cannot long survive. Secularization is inevitably a sign of “social decay;” since religion provides the principle of inner cohesion for a society, a secular society will sooner or later disintegrate: [10]
The loss of the historic religion of a society is a sign that it is undergoing a process of social disintegration…We cannot…assume the possibility of a culture continuing to preserve its unity and to persist indefinitely without any religious form whatsoever. When the process of secularization is completed, the process of social dissolution is consummated and the culture comes to an end. [11]
Secularization is precisely what Dawson believed was happening to the contemporary West.
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The most excellent, enduring battle known to Man, known to history, is the battle of ideas.


Overcoming Evil With Goodness

by Peter S. Rieth




“Do not use violence in your struggle. Violence is not a sign of strength, only of weakness. He who cannot win the heart or the mind seeks his victory through violence. Each act of violence is vivid proof of moral incompetence. The most excellent, enduring battle known to Man, known to history, is the battle of ideas. The most pitiful and insignificant battles are the violent ones. An idea which requires weapons to defend it will die on its own account. An idea which can only live by violent means is a perversion. An idea which is capable of life conquers on its own account. Such an idea will find millions of spontaneous followers.”
Thus spoke the Blessed Martyr Father Jerzy Popieluszko on December 26th, 1982. Father Jerzy loved his enemy. During martial law, in 1981, he told Poles to take hot drinks and food to the soldiers who stood ready to shoot them. The tens of thousands who came together to celebrate the Eucharist with him did not carry weapons, they did not shout partisan political slogans full of hate for one group and blind worship of another group. They never once took up arms against their oppressors. They listened to Father Jerzy’s famous ‘Homilies for the Fatherland’ in which they were told that the only proper action a man could take in the face of physical and spiritual oppression was prayer and constant acts of love—especially towards their enemies.
No matter how many bullets were fired at them, no matter how many police batons loomed over their heads, sometimes striking their bodies, no matter how empty their stomachs due to food shortages, the tens of thousands of people who came to receive the Body of Christ from Father Jerzy’s hands, the nine million members of the Solidarity Union for whom Father Jerzy was a moral patron and the tens of millions of Poles who heard his words and learned of his works never once engaged in armed revolution, insurrection or any form of mass coordinated popular violence.
Their enemy, the Communist Polish State and the nuclear armed Soviet Union that stood behind it, charged three officers of the Ministry of the Interior to murder Father Jerzy; they beat him, tied him, put him into the trunk of a car, tied his arms, neck and legs together, tied a heavy rock to him and threw him into a river, after torturing him and apparently bludgeoning his skull. The men who committed this murder are free today. One of them had and may still have a lucrative career writing anti-Catholic news articles for the mainstream Polish press. The other two convicted murderers changed their names amd live free. All three of them served only a few years of time in jail. Their friends are well known democratic politicians. They are free primarily because the III Republic of Poland is a nation state built on a compromise between Father Jerzy’s murderers and Father Jerzy’s followers.
For the murderers of Father Jerzy were not merely the three men who physically beat, tortured and threw Farther Jerzy’s body into the water; the murderers are members of parliament, ministers of government and former Presidents who all played a role in organizing the killing. These people now are under the protection of NATO and the EU, who have taken up the role once played by the KGB and GRU. Father Jerzy’s murderers are now heroes of Democracy. Father Jerzy is not a hero of Democracy; he remains a witness to Truth. This truth is a simple one: after Churchill, Hitler, Stalin, Roosevelt and their progeny attempted to reconfigure the world every which way, yet failed to bring humanity one step closer to justice, after mankind found itself stuck at the brink of nuclear war between two hegemonic super powers, God heard the prayers of his people and sent them Father Jerzy Popieluszko who, for the few years before he was murdered, taught us the secret to securing liberty and winning the peace of the world.
As you read the teachings of Father Jerzy, dear reader, do not let your mind be fooled into thinking them the ravings of a dreamer, nor the naive prattling of a simpler age. Father Jerzy, though he died while his murderers still live, has triumphed. The Soviet Union collapsed, the Berlin wall fell, human liberty was restored where all the guns of the world wars failed to plant it—by one man: Father Jerzy Popieluszko. You may not hear much about him or his teachings now, when the Pharisees of our time speak of their plans to democratize the world and end tyranny and build nations and color revolutions any hue but blood red. Likewise, just as no one remembers the great armies that fought and bled in the time of Christ, so too, a thousand years from now, Churchill will be forgotten, Stalin and Hitler will be forgotten, the graves at Normandy will be forgotten, because as Father Jerzy taught—the battles of armies are meaningless. Only the battle of ideas has meaning, only it changes the world for the better. To read Father Jerzy’s teachings is to read simple truths which, like all truths, change human life for the better.
On February 2, 1982, Father Jerzy taught:
“The calling to freedom is intricately rooted in the nature of each individual person and within a mature national consciousness. This is why the calling to freedom is connected to law and duty. It is connected to law insofar as every limit of freedom necessarily leads to the suffering of every person and every nation. Limiting Man’s inalienable right to freedom leads to rebellion, even to war. The calling to freedom is therefore connected with the duty to understand that freedom—not license—is the challenge standing before each person and it requires reflection, prudence, the ability to choose, to make decisions.”
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Conférence le 23/11: La société sans père commence 1793 avec la décapitation de Louis XVI


« 1968-2018 : vers une société sans père ? » : entretien exclusif avec Patrick Buisson

« 1968-2018 : vers une société sans père ? » : entretien exclusif avec Patrick Buisson


À quelques jours de la conférence qui le fera débattre avec le père Louis-Marie de Blignières sur le thème « 1968-2018 : vers une société sans père ? », Patrick Buisson donne un entretien exclusif au Salon Beige.
Pourquoi parler aujourd’hui de la paternité, alors que d’autres sujets paraissent beaucoup plus “d’actualité”, tels que l’islam, l’immigration, le libéralisme libertaire, etc.
Patrick Buisson : Il est des événements majeurs qui se déroulent à bas bruit. Le lent déclin de la figure paternelle est de ceux-là. Là est l’une des grandes conquêtes de la modernité : dans la dévalorisation du père comme instance culturelle, dans sa destitution biologique et politique, dans la disparition progressive des fonctions rituelles qu’il exerçait jusque-là. Demain la PMA, dite « PMA pour toutes », si elle devait être adoptée, franchirait une étape supplémentaire en consacrant à travers l’institutionnalisation de la naissance d’enfants sans père, la suppression juridique de la généalogie paternelle. Soit un basculement décisif dans le processus de décivilisation qui est en train de tout broyer.
Pourquoi avoir accepté d’en parler avec un ecclésiastique, qui plus est un ecclésiastique assez “marqué” ?
Patrick Buisson : Je ne sais pas ce qu’est un « ecclésiastique marqué ». Ce que je sais en revanche, c’est qu’après Vatican II, des prêtres sont restés fidèles au symbole de Nicée, tandis qu’une minorité agissante du clergé français a expérimenté une nouvelle religion : abandon de pans entiers du dogme, renoncement à la prédication des fins dernières, malthusianisme sacramentel, remise en cause de la fonction sacerdotale. Ces prêtres-là sont passés d’une religion du salut à une religion du bonheur, d’une religion théocentrée à une religion anthropocentrée, qui place l’épanouissement des personnes avant la gloire de Dieu. La Fraternité Saint-Vincent-Ferrier maintient quant à elle ce qui fut et reste l’essence du catholicisme, c’est-à-dire une religion macrocosme et une religion microcosme. Une religion qui relie les hommes à Dieu et une religion qui relie les hommes entre eux.
Selon vous, la rupture de la paternité date-t-elle de mai 68 ou faut-il rechercher des racines beaucoup plus lointaines, comme 1793 avec la décapitation de Louis XVI ?
Patrick Buisson : C’est le mouvement des Lumières qui a ouvert l’ère de la révolte moderne des fils contre l’autorité du père. Tout est déjà dans l’Œdipe de Voltaire, l’Émile de Rousseau, l’exclamation fameuse de Diderot : « Des pères ! Des pères ! Il n’y en a point… Il n’y a que des tyrans ». En ce sens, le régicide de 1793 est bien un parricide que Balzac analyse parfaitement quand il écrit qu’« en coupant la tête à Louis XVI, la Révolution a coupé la tête à tous les pères de famille ». La décapitation du souverain est bien une mutation capitale de notre civilisation. On passe d’une société des pères à une société des pairs devant la loi, une société de frères, une société de frères sans père.

source: www.lesalonbeige.fr

sábado, 17 de noviembre de 2018

Paris - Lundi prochain - Colloque "Alexandre Soljenitsyne" à l’Institut de France et à la Sorbonne


COLLOQUE: ALEXANDRE SOLJENITSYNE 

UN ÉCRIVAIN EN LUTTE AVEC SON SIÈCLE


Le colloque se tiendra à l’Institut de France et à la Sorbonne, en présence de Natalia Soljénitsyne.


Les 19, 20 et 21 novembre.

Lire ici le programme détaillé
  • Dimanche 18 novembre
    20h30 : Discours de Harvard
    Théatre de Poche
  • Lundi 19 novembre
    • 9h30-13h00 : Ouverture
      Sous la Coupole de l’Institut de France
    • 18h00 : Inauguration de l’exposition
      Mairie du 5eme
      Sur invitation
    • 21h00 : Discours de Harvard
      Théatre de Poche
  • Mardi 20 novembre (complet)
    • 9h15-13h00 : Soljénitsyne et la Russie
      Salle des Séances de l’Institut de France
    • 14h15-18h15 : Soljénitsyne et la France
      Salle des Séances de l’Institut de France
    • 19h45 : Projection d’extraits des
      « Entretiens avec Soljénitsyne »
       

      salle Max Linder
  • Mercredi 21 novembre
    9h00-13h00 : Soljénitsyne et l’engagement
    Grand amphithéâtre de la Sorbonne
    • 9h15-11h00 : Le message de l’auteur de L’Archipel du Goulag
    • 11h15-13h00 : Les jeunes interpellent Soljénitsyne

Exposition


L’exposition présente des archives de l’écrivain, venant de Russie : des manuscrits autographes du temps de la «charachka», des dactylogrammes, les premières rédactions de ses romans, mais aussi un album de photos prises par l’Auteur, des exemples de samizdat, le chapelet qui lui permit de retenir mentalement des milliers de vers… Et des objets conservés en France: des lettres, des photos, le fameux tube dans lequel L’Archipel du Goulag est resté enterré en Estonie pendant des années, l’histoire des Invisibles, le meuble et les caractères cyrilliques de l’imprimerie Berezniak, qui servirent à composer L’Archipel… - Commissaire de l’exposition : Georges Nivat


http://centenairesoljenitsyne.fr/exposition/


Source: centenairesoljenitsyne.fr/

jueves, 15 de noviembre de 2018

Conferencia: "Ideología de género contra las libertades individuales"


Sobre la relación contradictoria entre la ideología de género y las libertades individuales



El Instituto Acton tiene mucho que decir sobre el tema de Ideología de Género. 


Hoy tal vez, que están en juego muchos de los valores emergentes del ejercicio de las libertades personales y las responsabilidades que ello implica, muchos se han levantado frente al poder del estado a entrometerse en la educación de nuestros hijos. 

Hoy es el momento de entender que esto es la consecuencia de haberle cedido un gran espacio que jamás se debe confiar fuera del espacio familiar

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Modern central banks keep attempting to manipulate prices to a different and “better” outcome than the market would provide...


Perpetual Inflation vs. Sound Money
Among the most important financial forces in the world are fashions in central bankers’ ideas. The dominant central bank fashion in recent years is the notion that they should create perpetual inflation at the rate of 2% per year—not 2% sometimes, but 2% always. If this indeed should happen, in a lifetime of 80 years, consumer prices on average will nearly quintuple. Current central banks’ rhetoric insists on calling this “price stability,” a striking instance of newspeak. They have converted the journalists, who earnestly report whether inflation is meeting the central bank “target,” simply taking it on faith that this target must be a good idea.
The central banking commitment to 2% inflation forever has become internationally widespread, including of course the Federal Reserve, which is the dollar-issuing central bank to the world, not only to the United States. The Fed adopted this debatable doctrine on its own and simply announced it in 2012, without the approval of the Congress, although Congress has the Constitutional duty to regulate the value of money.
Brendan Brown, London-based senior economist for Mitsubishi UFJ Bank and iconoclastic monetary thinker, attacks the 2% inflation fashion head on, as the title of his new book expresses: The Case Against 2 Per Cent Inflation. He argues instead for a regime of sound money (for his definition of what this means, see below).
This complex book first reviews the 2% inflation doctrine’s place in the history of shifting central banking ideas:
Since the fall of the full international gold standard in 1914, the fiat money ‘system’ has wandered through four successive stages…. The first three all ended in dismal failures…. The fourth [2% inflation] is headed in the same direction.
Following the destruction of the gold standard by the First World War and the related wild inflations, the stages have been, according to Brown:
  • The gold exchange standard of the 1920s, meant to restore stability but ending with “the bust of the global credit bubble” of the late 1920s.
  • 1930s disorders leading to the stabilization efforts of the Bretton Woods agreement of 1944. This system collapsed in 1971.
  • Pure fiat currencies with floating exchange rates among them. This period featured the Great Inflation of the 1970s, but also monetarist doctrines, most notably in Germany and also temporarily in the U.S. It ended “most spectacularly” with “the bubble and bust in Japan” in 1989.
  • Then “out of the monetarist retreat,” says Brown, “was born…a new stabilization experiment—the targeting of perpetual inflation at 2% p.a.,” the current theory. Since the Fed first formally adopted this idea in 2012 we have had a spectacular global asset price inflation—will it end with a bang or a whimper?

Surveying this history must prompt us to ask: is there is any eternal central banking truth?
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Read more: www.lawliberty.org

The cause for much of the world’s problems today can be laid at the foot of globalism, rather than “nationalism”


Macron is Wrong: Nationalism Was Not the Cause of World War I

by Steve Byas

"If anything, the cause for much of the world’s problems today can be laid at the foot of globalism. It certainly was the principal cause of a regional conflict in 1914 exploding into a world war, rather than the “nationalism” decried by French President Macron."

“By putting our own interests first, with no regard for others, we erase the very thing that a nation holds dearest, and the thing that keeps it alive: its moral values,” French President Emmanuel Macron said Sunday at the 100th anniversary of the end of the Great War — World War I. It was on November 11, 1918, at 11:00 a.m., French time, that the war that had taken millions of lives was finally over.

Macron’s remarks, in which he blamed “nationalism” for the great disaster of 1914-1918, were widely taken as a rebuke of President Donald Trump’s public support for nationalism, specifically his “America First” foreign policy. Macron said that nationalism was a “betrayal of patriotism,” and warned about “old demons coming back to wreak chaos and death.”

Macron spoke at the foot of the Arc de Triumph in Paris with Trump, Russian President Vladimir Putin, German Chancellor Angela Merkel, and more than 60 other world leaders in attendance.

According to Macron’s version of history, the millions of soldiers who died in the war were actually fighting to defend the “universal values” of France, and to reject the “selfishness of nations only looking after their own interests.”

That would have probably been news to almost all the soldiers who fought in World War I — that they were fighting to defend the “universal values” of France. It is highly doubtful that any German soldier was fighting to defend anything having to do with France. It is much more likely that German soldiers, and even French soldiers, were fighting because their nation’s leaders drafted them into their armies and sent them off to fight for reasons that are still debated today.

Alluding to the gathered world leaders, Macron asked if the image of them all meeting together would be “the symbol of a durable peace among nations,” or, “on the contrary, a photograph of a final moment of unity before the world descends into a new disorder?”

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