sábado, 30 de junio de 2018

Macron: L´Elysée ou Le Vatican? - Le déclin de la France


Présidentielle 2017 - Le pape François et Emmanuel Macron


https://youtu.be/-BzHL6FLWeE




Macron face aux catholiques: le discours qui fâche


https://youtu.be/IyT4VGdl5i0





Macron glorifie l'avortement


https://youtu.be/wgtXNG3IIvA




Emmanuel Macron rencontre le pape François : son geste très surprenant envers le Saint Père

Le président français Emmanuel Macron et le pape François s'embrassent à l'issue d'une entretien de près d'une heure au Vatican






https://youtu.be/nfTEJ-7XFNo




https://youtu.be/ztZYwF6FuPM



Elysée : dernière boîte à la mode ?: Drag Queens et LGBT sur le perron de l'Elysée. (pour la première fois dans l'histoire de France)





https://youtu.be/wsuA_YAuyK4



https://youtu.be/NIUIhjwmniQ









miércoles, 13 de junio de 2018

La maîtrise de l’énergie transformera l’échiquier politique de demain. L’axe germano-russe a déjà placé ses pièces maitresses.


Energie : le suicide collectif européen


Michel Gay et Jean-Pierre Riou


L’équilibre mondial des relations entre les nations est sous tendu par une guerre féroce, celle de l’accès à l’énergie. En ruinant son système électrique par manque de vision stratégique, l’Europe ne semble pas prendre la mesure des conséquences de son impéritie.

La guerre du gaz

L’acheminement de la production du plus gros gisement de gaz au monde (South Pars en Iran) n’est pas totalement étranger à la guerre en Syrie.

En 2000, l’entreprise TOTAL en avait négocié la majorité de l’exploitation. Depuis, elle a été attaquée pour corruption en justice. Si elle a pu clore la procédure (américaine) en versant 398 millions de dollars, les récentes sanctions des États-Unis contre l’Iran ont fini par avoir raison des prétentions de TOTAL sur ce fabuleux gisement. Ces rétorsions commerciales contre l’Iran sont providentielles au regard des intérêts gaziers américains.

L’axe germano-russe

En butte aux pressions américaines, l’Allemagne recherche depuis longtemps un partenariat privilégié avec la Russie en développant un nouveau gazoduc, appelé « Nord Stream 2 », reliant directement l’Allemagne à la Russie en évitant l’Ukraine.

Ce projet est porté par l’ancien chancelier allemand Gerhard Schroeder qui s’est reconverti dans le gaz russe, avec son vice chancelier Joschka Fischer, dès le lendemain de sa défaite politique. Il est aujourd’hui président du conseil d’administration de la compagnie pétrolière russe Rosneft. Ses réformes avaient auparavant assuré l’avenir du gaz, en soutenant le plan de sortie du nucléaire allemand et la promotion des énergies intermittentes (éolien et solaire) dont le faible temps de fonctionnement assure la dépendance aux centrales d’appoint… au gaz et aussi au charbon / lignite allemand.

L’enjeu est d’importance pour la Russie, mais aussi pour l ’Allemagne qui se prépare à tenir sur son sol les vannes du gaz européen à l’horizon 2035.

Selon le rapport allemand EWI, la construction de Nord Stream 2 permettrait à l’Allemagne de devenir exportateur net de gaz vers la République tchèque, l’Autriche, la Suisse, la France, la Belgique et les Pays-Bas.

Un parc nucléaire qui fait de l’ombre à l’Allemagne

Mais la France dispose encore d’un double avantage sur ses voisins grâce à son parc nucléaire :
1) une moindre dépendance énergétique (46% contre 61,9% en Allemagne selon la Commission européenne),
2) de faibles émissions de CO2, ce qui place l’économie française à l’abri de l’évolution de la taxe carbone.

L’enjeu de la taxe carbone

Un relèvement significatif de la taxe carbone est inacceptable pour l’Allemagne tant que la production électrique française reste à 75 % nucléaire, en raison de l’avantage considérable que celle-ci lui confèrerait.
Le rapport franco allemand Agora Iddri « L‘Energiewende et la transition énergétique à l’horizon 2030 » mentionne (page 91) :
« L’évolution du parc de production nucléaire en France influera sur la rentabilité du parc à charbon en Allemagne. Le nucléaire a un coût marginal plus faible que le charbon, si bien que sa production peut se substituer à celle des centrales à charbon lorsque qu’il reste des capacités d’interconnexion disponibles. À l’inverse, si des capacités nucléaires sont retirées du mix français, la compétitivité des centrales à charbon en Allemagne sera améliorée ».

Quand on veut tuer son chien …

La réduction de la production nucléaire française sera immanquablement compensée par une augmentation de celle du gaz.
Dans cette véritable guerre économique avec l’Allemagne, la pression de ce pays est à craindre, notamment par l’intermédiaire de l’Office franco allemand pour la transition énergétique (OFATE) dont les bureaux sont implantés dans les locaux mêmes du Ministère français de l’écologie solidaire. Parallèlement, des organismes allemands, tels que la fondation H. Böll financent des sondages permettant de diffuser l’information que les Français seraient opposés au nucléaire. Quand il s’agit de tuer le chien des autres, on peut aussi l’accuser d’avoir la rage.

La future dépendance énergétique

La maîtrise de l’énergie transformera l’échiquier politique de demain. L’axe germano-russe a déjà placé ses pièces maitresses.
La Russie, l’Iran et le Qatar détiennent la majorité des ressources en gaz de la planète. Ils représentent une « Troïka du gaz » dont les sanctions américaines ne parviennent pas à entamer les liens.
Les dernières sanctions des Américains contre l’Iran leur auront cependant permis d’évincer TOTAL.

La récente mondialisation du marché du gaz, permise par les progrès de son transport maritime sous sa forme liquéfiée (GNL), bouleverse la donne de l’énergie. Elle permet notamment aux États-Unis d’exercer leur influence sur des pays lointains, et notamment sur l’Europe.
Les besoins grandissants des pays émergents laissent également augurer des tensions sur le marché du gaz, sur fond d’épuisement des réserves mondiales.

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Trump, Macron et Poutine: Macron souriait de Trump et de Poutine tant il était sûr de sa vision du monde ...


Maître du monde ?

Hilaire de Crémiers - Directeur de la publication de Politique magazine et de la Nouvelle revue universelle


Il serait temps de sortir des rêves conceptualisés par des théories fumeuses pour voir la réalité en face. Oui, le monde change mais pas comme on le prétend.

Donald Trump est-il le maître du monde ?  
Une sorte de fou narcissique tel que le dépeint la presse occidentale, qui se livre à des impulsions sans cohérence et qui risque de faire exploser la planète ? 

Cette explication simple, et sans doute trop simpliste, ne rend pas compte, sinon du personnage, du moins de son action. L’observateur attentif et qui tient compte de ce qu’il dit et de ce qu’il fait, ne peut que constater que l’homme ne cherche pas, mais absolument pas, à être le maître du monde. 

À la vérité, il s’en moque, il l’a assez proclamé. Il a même affirmé le contraire. America first, l’Amérique d’abord, c’est son unique ligne de conduite ; et le reste est traité en conséquence . 

  • Les fortes personnalités qu’il a choisies et qui forment son entourage, agissent dans la même perspective. 
  • Aucune idéologie. 
  • Des choix pratico-pratiques assaisonnés de chantages, tels qu’en fait un patron d’affaires, et toujours aux limites de l’inconvenance. 


C’est pourquoi on s’acharne sur sa vie privée pour le faire tomber.

Trump veut et fait

Pour chaque dossier, il sait ce qu’il veut…et il l’obtient. Du moins, jusqu’à présent. Il dit, il fait et, pour le moment, il gagne….avec des risques qui peuvent être terribles mais qui sont toujours calculés.

Pour la Corée du Nord, quelle que soit la rencontre du 12 juin, il est impossible de nier que par ses agitations il a fait bouger les lignes, plus que tous ses prédécesseurs qui les ont plutôt figées. C’est son pays qui en tirera profit à tout point de vue. 


La Chine traite : elle accepte finalement les conditions imposées par les États-Unis, pour compenser le déficit de la balance commerciale. Elle tient, certes, la dette américaine, en partie, mais cette dette la tient pareillement. 

Canada et Mexique devront suivre ; leurs ripostes n’auront pas d’effets véritables.

Quant à l’Europe, elle n’a pas connu de moratoire à l’augmentation des droits de douane ; il est vrai que pour le moment – et pour ce premier essai, car il y aura des suites – c’est de peu de conséquence, mais la Commission européenne en est à imaginer quelques mesures de rétorsion sur des produits de luxe ou des produits alimentaires ciblés, de peu de conséquence aussi. Cependant l’Europe a tout à craindre, du coup, de la surproduction chinoise et mondiale en acier et en aluminium qui cherchera à s’écouler sur les pays sans défense.

Emmanuel Macron en a appelé à l’OMC en dénonçant une illégalité internationale dont Trump « se fiche » complètement. Ce sera l’OMC qui sera obligée de réviser ses règles pour donner satisfaction à Trump qui ne veut plus voir son pays pillé par les Chinois – entre autres sur les brevets –, envahi par les produits étrangers, déstructuré par une concurrence sauvage. Qui ne lui donnerait raison ? 


Son action ne tend qu’à restituer tous les atouts aux États-Unis. 

Sa politique budgétaire, économique et commerciale a relancé avec vigueur la croissance américaine ; il n’y a pas de chômage aux USA et il est le maître du dollar, de sa monnaie qui est encore la monnaie du monde – et donc, comme disait l’autre, le problème des autres – et ce par quoi il le tient dans son étreinte. Éternelle Amérique ! Rien ne change depuis 50 ans !

Le maître des USA


Et donc Trump, par le moyen du dollar, dicte sa politique au Moyen-Orient. Son but est de coincer l’Iran, de forcer la République islamique à se désengager des pourtours d’Israël et de la péninsule arabique ; il n’est pas le maître du monde, mais il est le maître des sanctions. 


Et l’Europe et la France et l’Allemagne seront obligées de se courber devant sa décision. Peugeot, Total se retirent d’Iran. 

Que s’imagine Macron ? Trump s’est laissé caresser par le président français mais, en tant que président de l’Amérique, il ricanait intérieurement : il n’a pas changé sa politique d’un iota. 

  • Ce qu’il veut, c’est précisément désengager les forces américaines du Moyen-Orient et n’agir que par les ressorts dont il est sûr. 
  • Il ne veut plus de dépenses qu’il juge inutiles afin de renforcer, au contraire, les dépenses qu’il sait demain être utiles à la puissance de son pays. 


America first ! 

Ce comportement est peut-être idiot au jugement de Macron, mais il est à peu près sûr que Trump, en dépit de toutes les attaques dont il est l’objet, a rendu fierté et assurance de prospérité à ses compatriotes de toutes catégories sociales. 

C’est un gage pour les fameuses élections intermédiaires de l’automne 2018 et qui sait…

Car s’il ne se conçoit pas comme le maître d’un monde où il ne songe qu’à faire triompher les intérêts américains, il est encore et incontestablement, en dépit de l’envie, le maître des USA. 

Ce n’est pas rien, président des États-Unis !

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sábado, 9 de junio de 2018

Le ressort des nations européennes est brisé par l'épuisement consécutif à la Grande Guerre et le déshonneur consécutif aux années 1933-1945.


Pierre Manent : «Les Européens s'imposent une apnée morale et sont incapables d'agir»


Par Guillaume Perrault



GRAND ENTRETIEN - La doctrine des droits de l'homme, seul principe de légitimité encore accepté en Europe, rend impossible la délibération publique et l'art du gouvernement. Telle est la thèse que défend le philosophe Pierre Manent dans son nouveau livre La Loi naturelle et les droits de l'homme (PUF). Pour le disciple de Raymond Aron, les droits individuels règnent sans contrepoids jusqu'à faire périr l'idée du bien commun.


LE FIGARO MAGAZINE - Vous soulignez le contraste entre la suspension du jugement des Européens, lorsqu'ils considèrent des mœurs étrangères, et le ton accusateur qu'ils se plaisent à adopter à l'égard de leur propre héritage. Pourquoi une telle opposition?

Pierre MANENT - En passant d'hier à aujourd'hui, de la IIIe ou de la IVe à la Ve République actuelle, notre rapport à la diversité du monde a été bouleversé. Nous sommes passés de l'assurance, voire de l'arrogance, à la timidité, voire la pusillanimité ; de l'évidence de la perspective coloniale à l'évidence de son caractère inadmissible. Que s'est-il passé? Suspendons un instant le jugement moral, regardons la dynamique politique. La République colonisatrice déploie ses principes et sa force vers l'intérieur et vers l'extérieur. La formation de la nation démocratique, du «commun» républicain, entraîne un immense déploiement d'énergie qui donne son caractère à cette période, pour le meilleur et pour le pire.

Nous avons alors le vif sentiment d'organiser la prise en compte des besoins humains et sociaux d'une manière incomparablement supérieure à ce que l'on observe alors en Afrique ou en Asie. Bref, nous nous sentons inséparablement «meilleurs» et «plus forts». Nous tenons la diversité du monde sous notre regard, pour le conquérir, le mettre en valeur et aussi le comprendre, l'inventorier. 

Quelques décennies plus tard, que voyons-nous? 

Le ressort des nations européennes est brisé par l'épuisement consécutif à la Grande Guerre et le déshonneur consécutif aux années 1933-1945. 

La décolonisation change radicalement les termes du problème, car, comme la colonisation, elle est une dynamique. Elle n'établit pas un ordre démocratique juste ou normal après l'injustice ou la pathologie coloniale. Elle enclenche un mouvement opposé.

Notre être collectif que nous ne voulons plus imposer aux autres - l'idée nous est ...

«De la démocratie en Occident au XXIe siècle», la grande conférence coorganisée par la Fondation Tocqueville, Le Figaro et le think-tank américain Atlantic Council

Conférence Tocqueville 2018 « De la démocratie en Occident au 21e siècle »


«De la démocratie en Occident au XXIe siècle», la grande conférence coorganisée par la Fondation Tocqueville, Le Figaro et le think-tank américain Atlantic Council, s'ouvre ce vendredi en présence de 150 penseurs français et étrangers parmi les plus influents. L'occasion de s'interroger sur la crise que traversent actuellement les démocraties libérales et sur la poussée des partis antisystème partout dans le monde occidental.

La Conférence Tocqueville 2018 « De la démocratie en Occident au 21e siècle » sera la première édition d’une série de « Conversations Tocqueville » réunissant autour de tables rondes des intervenants d’une qualité et d’une variété exceptionnelles - philosophes, politiques, patrons d’entreprise, spécialistes de premier plan de l’islam, et bien d’autres, dans le but de démêler la crise profonde qui nous traverse. 

À noter parmi eux la présence du Directeur du renseignement national américain Dan Coats, de l’un des leaders de Google Scott Carpenter, de l’ancien prisonnier politique et leader d’opposition à Poutine Mikhaïl Khodorkovski, et d’un politologue chinois spécialiste de Tocqueville venant d’une des plus prestigieuses universités de Chine. 

Bernard Cazeneuve, ancien Premier Ministre, introduira cette conférence qui se déroulera du vendredi 8 Juin à 11h au samedi 9 Juin à 16h30 au Château de Tocqueville, en présence d’intervenants et participants des deux rives de l’Atlantique.

Vendredi 8 juin :

10h50 - Accueil par Jean-Guillaume de Tocqueville.
Marc Lefèvre, Président du Conseil départemental de la Manche.
Craig Stapleton, Ambassadeur, Atlantic Council.
Alexis Brézet, Directeur des rédactions du Figaro.

11h - Remarques introductives.
Bernard Cazeneuve, Ancien Premier Ministre.
Laure Mandeville, Grand Reporter au Figaro.

11h30 - Première table ronde – La Démocratie en Occident : fièvre populiste, crise de la représentation ou changement de monde ?
Le panel posera le cadre général des défis auxquels sont confrontées nos vieilles démocraties en ce début de 21e siècle.

Modérateur :
Ana Palacio, Ancien Ministre des affaires étrangères d’Espagne.

Speakers :
Pierre Manent, Philosophe et professeur de philosophie politique. Directeur d'études à l'Ecole des hautes études en sciences sociales.
Joshua Mitchell, Professeur de théorie politique, Georgetown University D.C.
Hubert Védrine, Ancien Ministre des affaires étrangères.


13h45 - 15h Déjeuner-débat – Un regard chinois sur la Démocratie occidentale.
Hongtu Li, Professeur d’Histoire de l’Université de Fudan, Shanghai.
Claude Martin, Ancien ambassadeur de France en Chine.


15h30 - 17h30 - Deuxième table ronde – La Démocratie au défi de la globalisation : une croissance inclusive est-elle possible ?
Face à la crise de confiance, aux inégalités économiques et sociales et aux fossés d’opportunité qui séparent « gagnants » et « perdants » de la globalisation, quelles solutions et quel rôle pour les acteurs de la société civile ?

Modérateur :
Damon Wilson, Vice-Président de l’Atlantic Council.

Speakers :
François-Xavier Bellamy, Philosophe.
Clara Gaymard, Co-Fondatrice de Raise.
David Goodhart, Journaliste et écrivain.
Joel Kotkin, Géographe, Chapman University, Californie.
Augustin de Romanet, PDG Paris Aéroport.

18h - 18h40 – Concert.
Marc Coppey, Violoncelliste.

18h45 - 19h30 – Cocktail.

19h30 - Dîner-Conversation – De la Démocratie en Occident : menaces et challenges, un regard américain.
Dan Coats, Directeur du renseignement national américain.

Suivi par Conversation – L’Europe à l’heure de la crise.

Modérateur : Jeffrey Gedmin, Atlantic Council.
Dan Coats, Directeur du renseignement national américain.
Pavel Fischer, Intellectuel et homme politique tchèque, ancien conseiller de Vaclav Havel.
Claude Martin, Ambassadeur de France.
Ana Palacio, Ancien Ministre des affaires étrangères d’Espagne.


Samedi 9 juin :

9h30 – 11h30 - Troisième table ronde – La Démocratie face au fondamentalisme religieux : quels défis ?
Ce panel se propose d’analyser le problème de l’islam et du fondamentalisme religieux islamique dans nos sociétés démocratiques largement sécularisées et les tensions qu’il génère. Comment rassembler dans un consensus démocratique croyants et non croyants, de façon à empêcher les crispations identitaires au sein de la communauté musulmane ?
Faut-il réformer l’islam ou adapter nos sociétés ? Autant de questions fondamentales sur l’articulation du politique et du religieux.

Modérateur :
Laure Mandeville, Grand Reporter au Figaro.

Keynote Speaker :
Gilles Kepel, Professeur des Universités, spécialiste de l’islam, École Normale Supérieure.

Speakers :
Mathieu Bock-Côté, Sociologue & Essayiste, HEC Montréal.
Hakim El Karoui, Essayiste et Consultant.
Shadi Hamid, Chercheur spécialiste de l’islam, Brookings Institution.
Malika Sorel-Sutter, Écrivain, ancienne membre du Haut Conseil à l’Intégration.

12h – 13h30 - Déjeuner-Conversation – Un regard russe sur la Démocratie occidentale.
Modérateur : Célestine Bohlen, Éditorialiste au New York Times.
Mikhail Khodorkovski, Président de la Fondation Open Russia, ancien PDG de Loukos, ancien prisonnier politique.

Quatrième table ronde - Démocratie et révolution
digitale.
La démocratie est-elle menacée à l’heure de la révolution digitale de l’information ? La crédibilité de l’information est au coeur du fonctionnement démocratique. La remise en cause des médias traditionnels, l’émergence de sites pratiquant la désinformation ou la « post-vérité », la puissance croissante des réseaux sociaux, le poids disproportionné des grandes plateformes américaines, autant de facteurs qui constituent un défi pour la bonne santé du quatrième pouvoir et pour le fonctionnement de la démocratie.

Modérateur :
Benjamin Haddad, The Hudson Institute

Speakers :
Alexis Brézet, Directeur des rédactions du Figaro
Scott Carpenter, Directeur de la Division Jigsaw, Google
Thomas Evans, Vice-Président Europe, Moyen Orient et Afrique, rédacteur en chef
Londres, CNN
Denis Olivennes, Président du Directoire de Lagardère Active
Rapporteur de la conférence :
Vincent Trémolet, Directeur adjoint de la rédaction du Figaro, Pages Débats

13h45 – 15h45 - Quatrième table ronde - Démocratie et révolution digitale.

La démocratie est-elle menacée à l’heure de la révolution digitale de l’information ? La crédibilité de l’information est au coeur du fonctionnement démocratique. La remise en cause des médias traditionnels, l’émergence de sites pratiquant la désinformation ou la « post-vérité », la puissance croissante des réseaux sociaux, le poids disproportionné des grandes plateformes américaines, autant de facteurs qui constituent un défi pour la bonne santé du quatrième pouvoir et pour le fonctionnement de la démocratie.

Modérateur :
Benjamin Haddad, The Hudson Institute.

Speakers :
Alexis Brézet, Directeur des rédactions du Figaro.
Scott Carpenter, Directeur de la Division Jigsaw, Google.
Thomas Evans, Vice-Président Europe, Moyen Orient et Afrique, rédacteur en chef Londres, CNN.
Denis Olivennes, Président du Directoire de Lagardère Active.

Rapporteur de la conférence :
Vincent Trémolet, Directeur adjoint de la rédaction du Figaro, Pages Débats.


Notre Dame: the publishing home of Solzhenitsyn’s unpublished and untranslated works

Notre Dame to establish new American home for Solzhenitsyn research

In 2018 — the centenary of Aleksandr Solzhenitsyn’s birth and the 40th anniversary of his prophetic Harvard commencement address — the University of Notre Dame will launch several initiatives connected to the work of this novelist, critic of Communism and 1970 Nobel laureate for literature. Through his writing on the system of forced labor camps in the Soviet Union, Solzhenitsyn brought worldwide awareness to the devastating core of totalitarianism.
 
The University’s plans include the acquisition and first English translations of Solzhenitsyn works, as well as major academic conferences and postdoctoral fellowships that will connect researchers from around the world to the manuscript and print collections held by the Hesburgh Libraries — which are among the most extensive holdings in the United States related to the life and work of Solzhenitsyn.  
 
First English translations
 
Between Two Millstones
In October, University of Notre Dame Press will release the first English translation of “Between Two Millstones,” Solzhenitsyn’s two-volume memoir about his 20 years of exile in the West, translated by Peter Constantine and Clare Kitson.

The press published a first English translation of Solzhenitsyn’s “March 1917, Node III, Book 1,” of “The Red Wheel” (“Krasnoye Koleso”), his multivolume historical novel about the Russian Revolution, in November 2017. Marian Schwartz is the translator of all three books of March 1917. 
 
Solzhenitsyn considered “The Red Wheel” his magnum opus, and the press plans to publish translations of the remaining six books in the cycle. “March 1917” is preceded by “August 1914” and “November 1916” and will be followed by “April 1917,” translated by Clare Kitson and Ron Meyer.
 
These books are part of the Notre Dame Center for Ethics and Culture Solzhenitsyn Series, which aims to provide the foremost collection of resources in the West for exploring the legacy of Solzhenitsyn.
 
Stephen Wrinn, director of Notre Dame Press, said: “We look forward to collaborating with partners across the campus to make these important works available to an English-reading audience and to establish Notre Dame as the American home for studying Solzhenitsyn.”
 
Inspiring new witnesses to truth
 
O. Carter Snead, the William P. and Hazel B. White Director of the Center for Ethics and Culture, noted that, alongside figures of Solzhenitsyn’s own day such as Pope John Paul II, “Nobody lived a more powerful witness to the truth about the human person’s right to dignity, freedom and human flourishing than this great writer.
 
“Because of the convergence between Solzhenitsyn’s deep solicitude for Christianity, the West, human flourishing, the best of the Russian tradition and the mission of the center, the Solzhenitsyn family selected Notre Dame as the publishing home of Solzhenitsyn’s unpublished and untranslated works,” Snead said. “We aim to inspire a new generation with his legacy.”
 
In November, the Center for Ethics and Culture will host “Higher Powers,” a three-day conference examining the proper relationship between God, the human person and the state. One of Solzhenitsyn’s sons will address the conference.

World-class research collections
 
Solzhenitsyn postdoctoral fellowships are in planning stages and, according to Natasha Lyandres, head of Rare Books and Special Collections and Russian and East European studies librarian, scholars working on 20th-century Russian history will find rich resources for studying Solzhenitsyn at the Hesburgh Libraries.

“Notre Dame is becoming an important research destination in this area of scholarship,” Lyandres said.

The holdings include substantial collections by and about Solzhenitsyn and his associates, including the papers of:
  • Elisabeth Markstein: Solzhenitsyn’s friend, translator of his works into German and his chief liaison with Western publishers. Markstein’s father was a longtime head of the Austrian communist party, and she became a human rights activist, smuggling letters and drafts of Solzhenitsyn’s works while he was under KGB surveillance in the Soviet Union — and before his exile to the West in 1974.
  • Aleksandr Ginzburg: Leading Soviet dissident and human rights activist who became the first executor for the Solzhenitsyn Fund to assist families of political and religious prisoners in the USSR.
  • Ivan Rozhansky: One of Solzhenitsyn’s “invisible allies,” Rozhansky hid the writer’s manuscripts in his home. He was also an acquaintance of Rev. Theodore M. Hesburgh, C.S.C., then president of Notre Dame, through their U.N. work on nuclear disarmament in the 1950s.
  • Michael Bernstam: Early dissident and later Stanford University economist who assisted Solzhenitsyn with various projects during his years in the United States, including “The Red Wheel.”
     
Semion Lyandres, professor of modern Russian history at Notre Dame, said the 1973 publication of “The Gulag Archipelago” is regarded by many to be among the most important events of the second half of the 20th century.
 
“Solzhenitsyn told the truth about the gulag in ways Western leaders and intellectuals could no longer deny, and his account was the first to be truly heard,” Lyandres said. “It is just impossible to overstate his impact on the minds and hearts of Western readers.”
 
Contact
  • Amanda Skofstad, assistant director of media relations,
  • 574-631-4313, 
  • skofstad@nd.edu



Conference - November 1–3, 2018 - Aleksandr Solzhenitsyn - What is the proper relationship between God, the human person, and the state?


“Higher Powers”


2018 Fall Conference | November 1–3, 2018

In November, the Center for Ethics and Culture will host “Higher Powers,” a three-day conference examining the proper relationship between God, the human person and the state. One of Solzhenitsyn’s sons will address the conference.


What is the proper relationship between God, the human person, and the state? In a 1993 address, Nobel Laureate Aleksandr Solzhenitsyn observed that, “having refused to recognize the unchanging Higher Power above us, we have filled that space with personal imperatives, and suddenly life has become a harrowing prospect indeed.” Twenty-five years after Solzhenitsyn’s address, and one hundred years after his birth, the Center for Ethics and Culture’s 19th Annual Fall Conference will consider how every human pursuit can be oriented toward higher powers and reflect on the true measures of social progress, the role of morality in law and politics, and the dynamics of liberty, dignity, self-sacrifice, and the good in public life.

In its characteristic interdisciplinary spirit, the Center for Ethics and Culture encourages submissions from a wide array of fields of inquiry, including theology, philosophy, political theory, law, history, economics, and the social sciences, as well as the natural sciences, literature, and the arts. In honor of his centenary, we also invite reflections specifically on Aleksandr Solzhenitsyn’s life and work.

  • The deadline for abstract submissions is July 15, 2018. 
  • Notification of acceptance will be made by August 15, 2018. 
  • One-page abstracts (no panel proposals, please) and CVs must be submitted via the form below
  • Questions? Email fallconference@nd.edu.
About the Fall Conference

The Notre Dame Center for Ethics and Culture is committed to sharing the richness of the Catholic moral and intellectual tradition through teaching, research, and dialogue, at the highest level and across a range of disciplines. Our Fall Conference is the most important academic forum for fruitful discourse and exchange among the world’s leading Catholic thinkers and those from other traditions. Recent past speakers include: Nobel Laureate James Heckman, Alasdair MacIntyre, John Finnis, Mary Ann Glendon, Rémi Brague, Charles Taylor, Michael Sandel, and Jean Bethke Elshtain.

To Register

Conference registration, as well as the conference hotel room block at the Morris Inn on campus, will open late Summer 2018.


Source: ethicscenter.nd.edu

jueves, 7 de junio de 2018

L'idéologie homosexuelle a commencé à tyranniser l'establishment scientifique après le putsch gay en 1973


« La tyrannie gay est sur l'Église »

Par : Doug Mainwaring
Remerciements à M. Mainwaring d'avoir publié cette conférence
Lundi 28 mai, 2018 - 12:20 pm EST
SOURCES : Life Site News - lesalonbeige.blogs.com



Extrait d'une conférence donnée par Dr. Gerard van den Aardweg, Psychologue et Psychanalyste réputé mondialement Au Forum de Rome sur la Vie, le 19 mai 2018 :




"L'homosexualité doit être définie en termes d’attraction. ( i ) C'est la condition d'être sexuellement ou périodiquement attiré sexuellement par le même sexe, avec un intérêt hétérosexuel rudimentaire ou réduit, et ceci après l’adolescence, disons 17-18 ans. Selon les meilleures estimations, moins de 2% des hommes ont ces attractions, et moins de 1,5% des femmes. [ii]

J'utiliserai ici le terme « gay » pour ceux qui choisissent de déclarer leur tendance normale et de la vivre ; c'est la majorité aujourd'hui ; cependant, environ 20% ne veulent pas s'identifier comme homosexuels et vivre ainsi. Ce groupe n'a pas de voix publique et est discriminé par l'establishment gay. Il est crucial de savoir si oui ou non une personne normalise ses attractions. En normalisant ses attractions, cette personne supprime sa raison et sa conscience car la perception intérieure que les activités homosexuelles sont contra naturam est innée et universelle. [iii] Commençant ainsi à se mentir, elle doit supprimer sa conscience de la normalité de l'amour homme-femme et du mariage normal avec sa fertilité, et est forcé de s'accrocher désespérément à des rationalisations qui justifient son choix de se considérer comme normal, sain et moralement bon. Ainsi, elle s'éloigne de la réalité, s'enferme dans des désirs qu’elle prend pour des réalités et, ne voulant pas chercher la vérité sur elle-même, elle veut changer les sentiments naturels et les opinions sur l'homosexualité de 98% de l'humanité qu'elle estime lui être hostile. En réalité, ce n'est pas la société, la culture ou la religion qui la persécutent, mais sa propre conscience. [iv] La normalisation gaie inverse les choses du style « Je ne suis fou, mais le reste de vous l’êtes ». L'idéologie homosexuelle proclame que la sexualité gaie, y compris sa polygamie inhérente, est un instinct naturel, que le mariage non contraceptif et fidèle n'est pas naturel et elle est ainsi diamétralement opposée à Humanae Vitae. Elle déteste le mariage, par jalousie et par rébellion. Dans la mesure où elle s'est infiltrée dans l'Église, ce qui est en soi plutôt rendu loin, il s'agit d'éliminer son principal obstacle : Humanae Vitae.

L'idéologie gaie propage diverses justifications, toutes des faussetés. Elle se nourrit des dogmes de la causalité biologique, ou d’« être né comme ça », et de l'immutabilité de ce désordre. En fait, la théorie biologique n'a jamais été prouvée. Depuis que l'idéologie homosexuelle a commencé à tyranniser l'establishment scientifique après le putsch gay en 1973, lorsque les Associations Psychiatriques et Psychologiques Américaines ont renoncé à leur intégrité scientifique, de nouveaux efforts ont été faits, principalement par des activistes gays, pour finalement détecter une cause biologique. Mais fait intéressant, c’est précisément le résultat inverse qui a été obtenu. Le mythe biologique a explosé. Les homosexuels ont des hormones, des gènes et des cerveaux normaux. [v] Même le Royal College of Psychiatrists Britannique pro-gay a déclaré en 2014 que l'homosexualité n'est pas une variante innée de la sexualité. [vi] Mais cette réalité pénètre à peine. De même, le dogme de l'immuabilité est fermement défendu, car la possibilité de changement menace non seulement un argument clé des normalisateurs, mais c’est aussi un argument nécessaire pour que plusisuers justifient leur style de vie personnelle. En raison de l'avancée politique et sociale de l'idéologie homosexuelle, le traitement de l'homosexualité et les conseils orientés vers un changement sont devenus de plus en plus tabous ; pourtant, les conseils psychologiques et les initiatives Chrétiennes d'entraide en dehors du courant dominant ont continué et ont démontré la viabilité de telles approches. Juste une petite note : surmonter ces tendances est principalement une bataille avec soi-même, [vii] mais un changement majeur, voire radical et durable, a aussi eu lieu dans de nombreux cas, [viii] principalement avec le soutien d'une vie intérieure religieuse soutenue. [ix] L'establishment politique homosexuel tente d'éradiquer ces activités et ces publications. D'où, par exemple, la présente loi sur la prohibition du traitement de l'homosexualité en Irlande. Sûrement, une homo-tyrannie est sur nous. En 2003, le Professeur Spitzer de l'Université de Columbia, le même psychiatre qui avait géré la capitulation des Associations Psychiatriques et Psychologiques Américaines au profit du lobby homosexuel militant, a publié son étude sur les effets de d’une consultation compétente et saine auprès de 200 homosexuels, hommes et femmes. Une minorité a profondément changé, la plupart des autres se sont améliorées, à la fois en ce qui concerne l'orientation sexuelle et l'équilibre émotionnel global. Il n’y eut aucun signe de nuisance à la santé mentale ou physique, mais une diminution notable des dépressions. [x] Un ouragan de haine de l'establishment gay est tombé sur lui, avec une telle violence qu'il s’est senti un homme brisé qui ( quelques mois plus tard ) m'a assuré qu'il ne s'engagerait jamais plus jamais dans ce terrible sujet de l’homosexualité.

Une rationalisation classique est l'idéalisation de l'amour homosexuel comme supérieur à l'hétéro-amour « vulgaire » : il serait plus tendre, raffiné, noble, créatif, progressif, etc. Cela trahit la naïveté enfantine de ces personnes, émotionnellement attachées à leur adolescence quand l'amour sexuel normal entre des adultes est encore en dehors de la portée de la jeunesse. De leur côté, les pédophiles homosexuels tout aussi enfantins idéalisent l'amour homme-garçon. [xi] Les sentiments sexuels de même sexe sont pubertaires : 40% des homosexuels masculins sont attirés ( exclusivement ou non ) par des adolescents, et pour les deux tiers des hommes homosexuels, le partenaire idéal serait âgé de moins de 21 ans. [xii] Ainsi la pédérastie, le contact avec les mineurs, a toujours été l'une des expressions les plus courantes de l'homosexualité. ( En passant, les scandales des prêtres concernent essentiellement la pédérastie, ces prêtres sont des homosexuels ordinaires [xiii] ) .***


Maintenant, pour vous donner une idée générale de ce qui suit, je veux vous donner quelques faits et quelques idées psychologiques clés. Je dois me limiter à l'homosexualité masculine, mais la plupart s'applique également au lesbianisme avec cette différence que le terme « père » doit être remplacé par le terme « mère », le terme « fille » par le terme « garçon ».

Les sentiments de même sexe se manifestent habituellement à l'adolescence, chez les garçons qui manquent de masculinité ou de virilité, plus particulièrement en matière d'esprit audacieux et combatif. Ils manquent de fermeté et ont tendance à être trop doux pour eux-mêmes. Ce trait de caractère qui, sous une forme prononcée, apparaît comme « femmelette » ou efféminé, les rend mal à l'aise parmi leurs compagnons de même sexe et inférieurs quant à leur virilité. Ce trait n'est pas inné, mais provient de l'effet de l'éducation, des interactions parent-enfant et de la formation des habitudes. En un mot : fréquemment, la masculinité sous-développée ou réprimée du garçon préhomosexuel résulte d'une combinaison d'une mère qui dominait excessivement sa vie affective, d'une manière ou d'une autre, alors que l'influence encourageante du père était insignifiante ou négative. Des variations de ce modèle se produisent dans au moins 60% des cas d'homosexualité masculine. ( D'autres facteurs importants peuvent être des défauts physiques ou des handicaps, des parents exceptionnellement jeunes ou vieux, une éducation par les grands-parents, les relations fraternelles ). Très souvent, le garçon n’était pas sainement attaché à sa mère et dépendait de celle-ci alors que le lien avec son père était déficient. Il a peut-être été surprotégé, choyé, adoré comme le préféré de la mère, trop complaisante envers lui ; ou trop « domestiqué », traité avec trop d'interférence coercitive maternelle ; mais pas comme « un vrai garçon », parfois d'une manière féminisée. Il ne fait aucun doute que ces facteurs d'interactions parent-enfant sont bien établis.

Cependant, ce qui plus en corrélation avec les attractions homosexuelles ultérieures consiste dans le facteur d'inadaptation au monde de même sexe lors de l'enfance et de l'adolescence, on pourrait l’appeler le facteur d'« isolement par les pairs » qui est plus étroitement lié aux attraits homosexuels ultérieurs. Se sentir étranger, inférieur dans sa virilité, est traumatisant. Ce sentiment de non-appartenance peut animer desaspirations passionnées pour l'amitié et l'idolâtrie de jeunes qui, aux yeux du garçon, possède le genre de virilité qu'il ne ressent pas. Pendant la puberté, de tels désirs peuvent engendrer des fantasmes érotiques sur l'affection physique d'un camarade adoré mais inaccessible. De telles rêveries sont pathétiques, elles naissent de l'apitoiement sur soi ou de la dramatisation qu’il se crée à propos de la solitude, de l'absence d'amis, du fait de ne pas être « l'un des autres garçons ». Surtout lorsqu'elles sont accompagnées d'une masturbation habituelle, elles renforcent les aspirations du garçon et nourrissent son apitoiement sur soi-même et son sentiment d’être un étranger tragique. Ces sentiments sont addictifs. Bref, la recherche de partenaires homosexuels est une quête anxieuse d'illusions pubertaires impossibles. Elle est totalement égocentrique : l'autre est totalement mérité, il doit être totalement pour MOI ; c'est mendier de l'amour, demander de l'amour, mais ne pas aimer. Lorsque cet engouement ne passe pas avant l'âge adulte, il peut prendre le contrôle de l'esprit de la personne de sorte qu'il devient une pulsion autonome. En conséquence, il reste en partie ou même en grande partie émotionnellement adolescent dans une grande partie de ses pensées et ses sentiments, ses habitudes de personnalité, ses relations avec ses parents et autres, ses sentiments par rapport à son propre sexe et le sexe opposé. Il ne devient jamais mature et est dominé par un amour-propre immature, un égocentrisme excessif, en particulier dans ses désirs insatiables de même sexe. Le cinéaste Pasolini fut l'un des nombreux exemples ; de lui-même, il a dit qu'il avait « une faim infinie pour l'amour des corps sans âmes ». Un créateur de mode gay Allemand a appelé cela un asservissement à boire de l'eau salée, plus vous buvez, plus vous avez soif. Quoi qu'il en soit, les relations homosexuelles sont des exercices d’« égocentrisme ». « J'ai vécu avec une succession de colocataires, dont certains prétendaient aimer » a déclaré un homosexuel d'âge moyen. « Ils ont juré qu'ils m'aimaient. Mais les liens homosexuels commencent et finissent avec le sexe. ... Après la première aventure passionnée, le sexe devient de moins en moins fréquent. Les partenaires deviennent nerveux, veulent de nouvelles sensations, commencent à se tromper ». Son résumé de la vie du gay ordinaire donne à réfléchir, la vérité réaliste dépourvue d'idéalisations pubertaires et de mensonges de propagande : « La vie gay ... est un monde rude, je ne la souhaiterais pas à mon pire ennemi ». [xiv]

Ne croyez pas la propagande pour le « mariage » gay noble, fidèle et aimant des dévots Catholiques. C'est une astuce pour vendre l'acceptation du sexe gay. [xv]

Autrement, l'homosexuel cité ci-dessus illustre le fait que le traitement, ou l'auto-éducation, doit sans aucun doute lutter contre la dépendance sexuelle, mais surtout la recherche personnelle infantile généralisée, l'amour-propre et l'apitoiement sur soi. Combattre les vices, exercer les vertus ; et au-dessus de toutes, les vertus de sincérité, d'amour, de responsabilité et de force ou de force de caractère. Le sexe homosexuel est un sexe névrosé. L'homosexualité et l'homosexualité pédophile une névrose sexuelle, mais aussi une maladie de l'âme.***


Je reviens au thème principal. Le plaidoyer pour la normalisation de l'homosexualité a commencé dans la seconde moitié du 19 ème siècle lorsque le sexe contraceptif est devenu acceptable grâce à la propagande pour l'amour libre, la réforme sexuelle et le divorce. Il était parrainé par tous les mouvements Malthusiens : les Socialistes, les Marxistes, les libres penseurs, les Humanistes et les Féministes. En 1897, le médecin Marxiste Magnus Hirschfeld fonda le Comité Humanitaire Scientifique et, en 1917, le premier Institut de Sexologie à Berlin. La devise de son entreprise était per scientiam ad justitiam, i.e. à travers la science, la justice, ce qui exprimait les éternels mensonges de l'idéologie de la normalisation gay ; c’était alors comme c’est maintenant. À savoir, la vision de la normalité est basée sur la science, et les homosexuels ainsi que les lesbiennes sont privés de leurs droits sexuels naturels. La société et la religion doivent changer leurs attitudes.

Les activistes homosexuels et les lesbiennes ont joué un rôle clé dans le mouvement de la réforme sexuelle. Et c’est naturel parce qu'ils sont animés par des sentiments anti-mariage profonds. Les organisations homosexuelles ont toujours été résolument pro-avortement, pro-stérilisation et pro-contraception ; il n’y a pas aucune manifestation pro-vie où une horde de gays et de lesbiennes hurlants et provocateurs n'essaient pas de la perturber. C'est l'une des raisons pour lesquelles Planned Parenthood et le Mouvement de la Population « encouragent l'augmentation de l'homosexualité » [xvi] et pourquoi l'hostilité de la Franc-Maçonnerie envers le mariage normal a puissamment contribué à la légalisation de la contraception et du « mariage » homosexuel. [17] Ainsi, nous voyons Hirschfeld, un homosexuel efféminé, très polygame, agir comme le responsable du Congrès International pour la Réforme Sexuelle à Vienne, en 1930, où il s'est exclamé pathétiquement : « Mieux vaut un amour sans mariage qu'un mariage sans amour ! ‘('Lieber eine Liebe ohne Ehe, aussi bien Ehe ohne Liebe !') ». [18] Il était tout à fait conscient que « l'amour libre » implique la contraception et que les habitudes contraceptives érodent la résistance à l'homosexualité.

Le réformateur sexuel de loin le plus influent après la guerre, le père de la révolution sexuelle des années 50 et 60 était aussi un homosexuel sexuel asservi ( et probablement aussi un homosexuel pédophile ) : Alfred Kinsey, fondateur de l'Institut de Sexologie nommé d'après lui, et le cerveau derrière l'éducation sexuelle déshumanisante d'aujourd'hui. Comme Hirschfeld, il était obsédé par le désir d'abolir les normes morales de la société fondées sur le mariage normal et de normaliser l'homosexualité, la pédophilie et l'inceste. Pour lui, le mariage fidèle était contre nature, l'homosexualité et toutes les anomalies sexuelles être légalisé ; l'avortement devrait être légitimé ; la masturbation, le sexe contraceptif, l'adultère, la prostitution étaient sains. En outre, Kinsey se présentait comme un grand scientifique, mais ses livres intensément répandus étaient de la propagande gaie basée sur des recherches frauduleuses. [xix]

Un troisième exemple : Simone de Beauvoir, compagne de Jean-Paul Sartre, la mère du féminisme radical et de la théorie du genre. Son influence en France a directement mené à la création du Ministère des Droits de la Femme et de la Commission Beauvoir sur les Femmes. Son livre Le deuxième sexe, [xx] vantant le slogan puéril selon lequel « on ne naît pas femme mais on le devient » par contrainte culturelle et familiale : « La Bible du Mouvement des Femmes a mis en marche un train imparable ». [xxi] Elle était une lesbienne qui — est fréquent chez les lesbiennes — « n'avait jamais ressenti le désir d'avoir un enfant [et] ne pouvait imaginer ce qui poussait un homme et une femme à le souhaiter ». [xxii] Elle était animée par « le dégoût, la peur, la haine de la maternité ». [xxiii] « Les bébés m'ont rempli d'horreur » a-t-elle dit. « La vue d'une mère avec un enfant suçant la vie de sa poitrine ... ça m'a tout rempli de dégoût ». [xxiv] La féminité perturbée sous-jacente à son lesbianisme fait d'elle une rebelle passionnée contre le mariage et la maternité, une propagandiste féroce du sexe contraceptif et de l'avortement avec un impact destructeur.

Les homosexuels et les lesbiennes militants, bien qu'ils ne représentent certainement pas 2% de la population ayant des tendances homosexuelles, ont énormément contribué à la mentalité et aux habitudes contraceptives actuelles par leur influence dans la réforme sexuelle et les mouvements féministes. Mais pas moins grâce à la normalisation réussie de leur propre style de vie. Ce succès a encore obscurci la perception de plusieurs, en particulier chez les jeunes générations, de la dégénérescence morale et psychologique des relations contraceptives par opposition à la beauté de l'amour conjugal fidèle et dirigé vers l'enfant. Car, si les rapports sexuels impliquant les contacts génitaux répugnants entre deux hommes ou deux femmes sont officiellement célébrés et que ces liaisons, qui ne sont même pas monogames et pour la plupart névrotiques par nature, ont le statut de « mariage », toute relation hétérosexuelle stérile devient normale par comparaison. Une étude sur les effets du « mariage » gai en Scandinavie a conclu qu'on avait « fait passer le message que le mariage lui-même est dépassé et que pratiquement toute forme de famille ... est acceptable ». [xxv] Cela signifie nécessairement une augmentation de la contraception.***


En somme, toute approbation ou suggestion d'approbation des faussetés de l'idéologie gay mine les enseignements de Humanae Vitae. Pourtant, depuis environ un demi-siècle, de telles suggestions se trouvent dans des documents importants de l'Église Catholique. Voyons-les :

En 1975, la Déclaration sur certaines questions d'éthique sexuelle de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi écrivait : « Ils font une distinction — et, semble-t-il, avec raison — entre les homosexuels dont la tendance... est transitoire ou du moins non incurable, et les homosexuels qui sont définitivement tels par une sorte d’instinct inné... jugé incurable ». À l'époque, la distinction entre l'homosexualité dite « nucléaire » et celle superficielle était une prétention pseudo-scientifique favorite parmi les normalisateurs gays dans les cercles professionnels. C'est peu de temps après que le lobby gay de l'American Psychiatric Association ait « normalisé » la définition de l'homosexualité passant de « trouble » à la notion de « condition ». La Déclaration du Vatican donnait sans réserve l'autorité aux dogmes homosexuels « nés de cette façon » et « immuables ». C’est peut-être dû à la pure naïveté, mais en tout cas à de l'ignorance blâmable et de l'incompétence. La déclaration « né comme ça » a été suivie dans plusieurs documents de l'Église. [xxvi] Et avec de graves conséquences. Au lieu de s'opposer à la propagande homosexuelle fataliste du monde séculier selon laquelle les penchants homosexuels devaient être acceptés comme un fait de la nature, l'autorité de l'Église versait encore plus d'huile sur le feu. Au lieu d'aider les parents à prévenir l'orientation homosexuelle de leurs enfants, d'enseigner aux parents la sagesse de la féminité et de la masculinité naturelles dans leurs relations conjugales et dans leurs rôles éducatifs, ils sont venus avec le message d'acceptation passif et sans espoir : « Rien ne peut être fait à ce sujet ». [xxvii] Mais en fait, aussi en 1975, la théorie biologique n'avait pas de quoi s'appuyer, car il n'y avait pas un seul élément de preuve solide alors qu'il y avait de nombreuses preuves de la causalité psychologique.

Vraiment troublantes sont les déclarations sur l'homosexualité dans les numéros 2357 et 2358 du Catéchisme de l'Église Catholique de 1992. Ils créent la fausse impression de l'homosexualité comme un mystère complexe et profond de la nature, qui est l'un des atouts des normalisateurs gays. La vue mystérieuse est soulignée dans l'affirmation énigmatique : « Sa genèse psychique reste largement inexpliquée ». Est-ce que cela est destiné à soutenir le mythe de la biologie ? En tout cas, c’est conforme à la politique homosexuelle d'ignorer totalement l'approche psychologique, la considérant comme non scientifique et insignifiante. C'est très trompeur et incorrect. Un texte correct aurait été dans le sens que la causalité psychologique avait les arguments les plus convaincants et scientifiquement les meilleurs. Mais en dehors de cela, l'affirmation « largement inexpliquée » est un ( mauvais ) jugement qui sort du domaine des théologiens. Il appartient à celui des sciences humaines. ( Rappelez-vous la leçon de Galilée ). En vérité, toutes les déclarations de non-moralité sur l'homosexualité doivent être retirées du Catéchisme. Comme dans la parabole, ce sont des mauvaises herbes, semées parmi le blé de la saine Doctrine quand certaines personnes dormaient.

Une autre déclaration douteuse parle du « nombre non négligeable d'hommes et de femmes qui présentent des tendances homosexuelles foncières ». En 1992, c'était un soutien à la propagande de Kinsey que 10% de la population masculine était homosexuelle, ce qui indiquerait qu'elle était « normale ». Et puis nous lisons cette demi-vérité simpliste : « Ils ne choisissent pas leur condition ... ce qui est une épreuve pour la plupart d'entre eux ». De plus, la représentation mélodramatique des homosexuels comme victimes innocentes de la discrimination est très douteuse comme il est suggéré dans l'exhortation suivante : « ... Ils doivent être accueillis avec respect, compassion et délicatesse. On évitera à leur égard toute marque de discrimination injuste ». Cette sur-dramatisation est une affaire de propagande homosexuelle. Précisément l'endoctrinement public massif avec l'image de l'homosexuel victime de l'oppression sociale, en combinaison avec l'illusion du « né comme ça », a été d'une efficacité dévastatrice pour vaincre la résistance publique aux revendications homosexuelles pour des « droits égaux » pour leur sexualité. Pourquoi pas un rappel sobre du devoir normal de la charité ?

Quoi qu'il en soit, la rhétorique de la compassion et du mélodrame a été complètement développée dans les documents de l'Église pour créer une atmosphère où l'objection aux pratiques homosexuelles commence à se sentir non Chrétienne. Un exemple typique est le « message » des Évêques Américains aux parents d'enfants ( prétendument ) homosexuels dans leur document Always Our Children (1997). C'est toute de l'onction pastorale, de la dramatisation et du bavardage sur le fait : « D’accepter et aimer votre enfant comme un don de Dieu », « L'identité sexuelle aide à définir la personne unique que nous sommes », « La chasteté signifie ... intégrer ses pensées etc... d'une manière qui valorise et respecte sa dignité et celle des autres », « Toutes les personnes homosexuelles ont le droit d'être accueillies dans la communauté », « Un nombre choquant de jeunes homosexuels finissent dans la rue à cause du rejet par leurs familles... », « Acceptez et aimez-vous comme parents ... ne vous blâmez pas pour une orientation sexuelle ». Le rapport intérimaire du Synode sur la Famille du Vatican en 2014 continue dans le même style geignard typique de la propagande homosexuelle sur la victimisation de l'homosexuel répudié, mais maintenant son intention de légaliser les relations homosexuelles et de bricoler Humanae Vitae est plus évident. « Les homosexuels », est-il dit, n'excluent pas clairement la pratique et l’auto-normalisation des homosexuels qui « ont des dons et des qualités à offrir à la communauté Chrétienne » ; les fidèles doivent « leur garantir un espace de fraternité dans nos communautés » parce qu'ils « souhaitent souvent rencontrer une Église qui soit une maison accueillante ». Ce sont donc de pauvres parias ; mais avec le droit d'être chaudement accepté dans l'Église. Ce sont les fidèles qui doivent être éduqués, qui doivent être instruits de leur manque de miséricorde, pas ceux qui vivent immoralement : « Nos communautés peuvent-elles l’être en acceptant et en évaluant leur orientation sexuelle ? » L'union gay est présentée comme un amour respectable : « ... il existe des cas où le soutien réciproque jusqu’au sacrifice constitue une aide précieuse pour la vie des partenaires ».***


Pour conclure, il n'est pas étonnant que tant de propagande gay très subtile et parfois moins subtile soit reprise dans les documents de l'Église. Depuis les scandales des prêtres, la réalité selon laquelle, au moins depuis les années 1950, un pourcentage disproportionnellement élevé de séminaristes et de prêtres sont homosexuels est apparu. Beaucoup d'entre eux ont dû « normaliser » leurs sentiments pour eux-mêmes. Et beaucoup d'entre eux doivent être arrivés aux échelons supérieurs de l'Église et aussi parce que beaucoup de prêtres homosexuels tendent à aspirer ambitieusement aux carrières ecclésiastiques et y réussissent. [xxviii] Il y a eu des réseaux homosexuels subversifs au sein de l'Église, même à des niveaux élevés, pour normaliser l'homosexualité. Les théologiens moraux fournissent des arguments, certains ouvertement comme Charles Curran : « L'Église devrait accepter la valeur normale et la bonté des relations homosexuelles ». En général, les prêtres homosexuels ou pro-homosexuels s'opposent à Humanae Vitae , et inversement, beaucoup de dissidents à Humanae Vitae sont pro-gay, bien qu'ils ne montrent pas leurs couleurs.

En fait, d'après ce qui s'est passé dans le monde, nous pouvons apprendre que la promotion du sexe contraceptif a été en grande partie le fait de personnes motivées par le désir de normaliser leur propre anomalie et d'imposer leur immoralité à la société dans son ensemble. Maintenant, il est plutôt probable que les tentatives existantes au sein de l'Église d'amender la Doctrine de Humanae Vitae sont également fortement motivées et orchestrées par des prêtres homosexuels. Pas par compassion envers les parents pour qui observer Humanae Vitaeserait trop difficile. Parce que les hommes gais, ayant peu d'affinité et de compréhension avec l'amour conjugal adulte, sont motivés dans cette question par des sentiments plus centrés sur l'ego : Humanae Vitae fait obstacle à leurs propres idéaux douteux."

martes, 5 de junio de 2018

Joseph Ratzinger: the future of the Church, once again as always, will be reshaped by saints




Go to home



The Future of the Church




The late 1960s were a time of social, political, and religious upheaval. Revolution was in the air and threatening all the most time-honored traditions and institutions. Then, as now, many were uncertain about the future of the Church. How could the Catholic faith hope to survive in an increasingly secularized world? What would the future of the Church look like? How would the Church function as she lost her political and worldly influence?

In 1969, the young, rising theologian, Joseph Ratzinger, (the future Pope Benedict XVI) was asked about the future of the Catholic church during a radio broadcast. And his answer was profound—as relevant today as it was nearly 50 years ago. Here’s what he said.



“The future of the Church can and will issue from those whose roots are deep and who live from the pure fullness of their faith. It will not issue from those who accommodate themselves merely to the passing moment or from those who merely criticize others and assume that they themselves are infallible measuring rods; nor will it issue from those who take the easier road, who sidestep the passion of faith, declaring false and obsolete, tyrannous and legalistic, all that makes demands upon men, that hurts them and compels them to sacrifice themselves. To put this more positively: The future of the Church, once again as always, will be reshaped by saints, by men, that is, whose minds probe deeper than the slogans of the day, who see more than others see, because their lives embrace a wider reality. Unselfishness, which makes men free, is attained only through the patience of small daily acts of self-denial. By this daily passion, which alone reveals to a man in how many ways he is enslaved by his own ego, by this daily passion and by it alone, a man’s eyes are slowly opened. He sees only to the extent that he has lived and suffered. If today we are scarcely able any longer to become aware of God, that is because we find it so easy to evade ourselves, to flee from the depths of our being by means of the narcotic of some pleasure or other. Thus our own interior depths remain closed to us. If it is true that a man can see only with his heart, then how blind we are!

“How does all this affect the problem we are examining? It means that the big talk of those who prophesy a Church without God and without faith is all empty chatter. We have no need of a Church that celebrates the cult of action in political prayers. It is utterly superfluous. Therefore, it will destroy itself. What will remain is the Church of Jesus Christ, the Church that believes in the God who has become man and promises us life beyond death. The kind of priest who is no more than a social worker can be replaced by the psychotherapist and other specialists; but the priest who is no specialist, who does not stand on the [sidelines], watching the game, giving official advice, but in the name of God places himself at the disposal of man, who is beside them in their sorrows, in their joys, in their hope and in their fear, such a priest will certainly be needed in the future.

“Let us go a step farther. From the crisis of today the Church of tomorrow will emerge — a Church that has lost much. She will become small and will have to start afresh more or less from the beginning. She will no longer be able to inhabit many of the edifices she built in prosperity. As the number of her adherents diminishes, so it will lose many of her social privileges. In contrast to an earlier age, it will be seen much more as a voluntary society, entered only by free decision. As a small society, it will make much bigger demands on the initiative of her individual members. Undoubtedly it will discover new forms of ministry and will ordain to the priesthood approved Christians who pursue some profession. In many smaller congregations or in self-contained social groups, pastoral care will normally be provided in this fashion. Along-side this, the full-time ministry of the priesthood will be indispensable as formerly. But in all of the changes at which one might guess, the Church will find her essence afresh and with full conviction in that which was always at her center: faith in the triune God, in Jesus Christ, the Son of God made man, in the presence of the Spirit until the end of the world. In faith and prayer she will again recognize the sacraments as the worship of God and not as a subject for liturgical scholarship.

“The Church will be a more spiritual Church, not presuming upon a political mandate, flirting as little with the Left as with the Right. It will be hard going for the Church, for the process of crystallization and clarification will cost her much valuable energy. It will make her poor and cause her to become the Church of the meek. The process will be all the more arduous, for sectarian narrow-mindedness as well as pompous self-will will have to be shed. One may predict that all of this will take time. The process will be long and wearisome as was the road from the false progressivism on the eve of the French Revolution — when a bishop might be thought smart if he made fun of dogmas and even insinuated that the existence of God was by no means certain — to the renewal of the nineteenth century. But when the trial of this sifting is past, a great power will flow from a more spiritualized and simplified Church. Men in a totally planned world will find themselves unspeakably lonely. If they have completely lost sight of God, they will feel the whole horror of their poverty. Then they will discover the little flock of believers as something wholly new. They will discover it as a hope that is meant for them, an answer for which they have always been searching in secret.

“And so it seems certain to me that the Church is facing very hard times. The real crisis has scarcely begun. We will have to count on terrific upheavals. But I am equally certain about what will remain at the end: not the Church of the political cult, which is dead already, but the Church of faith. It may well no longer be the dominant social power to the extent that she was until recently; but it will enjoy a fresh blossoming and be seen as man’s home, where he will find life and hope beyond death.”


Are we saved by spiritual struggle and mortifying ourselves, or by an entirely unmerited gift?


Works, Faith, and the Paradox of Grace



By Sam Guzman

One of the most paradoxical aspects of the spiritual life is the tension between human effort and Divine generosity. That is, the question of whether we are saved by what we do or by what God does.

Confusion arises because we are quite clearly told in scripture that we must do certain things. We must forgive or we will not be forgiven. We must love our neighbor as ourselves. We must turn the other cheek. We must strive to enter the narrow gate. We must crucify the flesh and its lusts. The list goes on. And yet simultaneously, we are just as clearly told that salvation is a gift of Divine origin, one which we have done nothing and can do nothing to merit. The same St. Paul who tells us to mortify ourselves also declares that, “It is by grace that you are saved through faith, and not of yourselves, it is a gift of God, not of works, lest any man should boast” (Eph. 2:8-9).

So which is it? Are we saved by spiritual struggle and mortifying ourselves, or by an entirely unmerited gift? Are we saved by God’s action or our action?

The simple answer is both. Catholic truths are often found in the rather uncomfortable coming together of opposites. They are paradoxes—divine puns, if you will—that are ultimately shrouded in mystery. Simple either-or binaries would be much more accessible and amenable to our limited intellects, and yet our capacity for wonder at the works of God would shrink with our ability to comprehend them. But mystery is healthier for humility.

Ultimately, however, I believe our pitting of faith and works against each other is rooted in the misunderstanding of two key truths: First, that faith is not mere mental assent; and second, that a gift does not absolve us of responsibility.

The Act of Faith

The first reason many Christians place faith in opposition to works is because they misunderstand what faith is and means. They take it to mean a sort of mental assent—a sterile acknowledgement of an intellectually perceived fact. If one believes that one is a sinner and that Christ died to save sinners, then one goes to heaven. The belief need not be substantially different or more concrete than believing Mars exists millions of miles away. In such a paradigm, we are in essence saved by thinking the right thoughts; a sort soteriological nominalism.

Faith, in its truest meaning, is more a verb than a noun. It is action oriented, like love. You cannot truly love anyone, romantically or otherwise, in a purely abstract and conceptualized way. Love is not found in thinking sweet and sentimental thoughts about someone. It is found in the very concrete actions of sacrifice and self-gift. So too with faith.

We moderns far too often intellectualize virtues that can only be understood as inseparable from the actions that embody them. Words like faith and love have no meaning apart from the actions which incarnate them. Faith is not about thinking the right things. It is conviction that breaks forth into action. St. James makes this point in his usual forceful way:

What does it profit, my brethren, if a man says he has faith but has not works? Can his faith save him? If a brother or sister is ill-clad and in lack of daily food, and one of you says to them, “Go in peace, be warmed and filled,” without giving them the things needed for the body, what does it profit? So faith by itself, if it has no works, is dead. (James 2:14-17)

Faith must incarnate itself into action, or it remains mere potentiality—ultimately unrealized and incomplete.

Using the Gift


Another mistake we often make when striving to understand faith and works is the tension between a gift and its responsible use. While grace is an unmerited gift, it still must be invested wisely to be of any benefit to our souls.

Christ told several parables illustrating this principle, including the parable of the Prodigal Son. But perhaps the clearest illustration he leaves us is the parable of the Talents. In this parable, Christ speaks of a master who goes on a journey. He leaves each of his servants with a certain amount of money, from one talent (a large amount of money at the time) up to five.

The first two servants use the money wisely, trading and investing it to compound and increase it. The last servant, however, essentially squanders his money, burying it in the ground out of misguided fear. When the master returns, he rewards the two servants who used their money wisely, but punishes the foolish servant who buried his severely.

It is important to note two things about this parable. First, the money all three of the servants received was unmerited. True, some received more than others based on their abilities, but none of them earned their talents in any way. They were simply a gift from the master. Second, the money was expected to be used. The master clearly expected his gift to be used and even multiplied, as his rewards and punishments indicate.

Effort and Grace

It is Catholic teaching that each human being, like the servants in the parable of the Talents, receives the entirely unmerited gift of grace sufficient for their salvation. And it is even the teaching of the Church that, like the servants, some do receive more grace than others. But also like the servants, this gift of grace comes with responsibility—greater or lesser in proportion to what we have been given. While grace is freely given, we must activate it through our effort and works.

God desires to see grace increase in our soul. He desires our efforts, no matter how pitiful, and he delights to see us using the gifts of grace he has given us. The least amount of effort on our part is rewarded abundantly, far more than we deserve (see Luke 6:38). Likewise, it grieves his fatherly heart when we squander his graces, buying and neglecting them through our apathy.

So grace is a gift, but the gift must be employed. It is true, in God’s eyes, the greatest works on our parts are entirely insufficient. But we must remember that God is our Father, and like any parent, he rejoices in the loving response of his children. If one of my children colors me a picture, I am not going to critique its artistic merit or fuss about its imperfections. I will receive it with delight, no matter how poorly it is scribbled—because I love my child.

Salvation is of the Lord. He lovingly surrounds us with grace from the first moment of our existence, ensuring that we have everything that we need for abundant life and salvation. Yet, we also bear a responsibility to use what we have been given and not squander it. “To whom much has been given, much more will be required” (Luke 12:48).

Where does God’s grace end and our efforts begin? It is impossible to say. It is a great mystery, and the truth is that even our efforts are far more a gift of grace than we realize. Nevertheless, we know with certainty that we are called to act, not wallow in passive mediocrity, squandering the gifts we have been given.

So what is the conclusion of the matter? Let us reject complacency, and strive with all our hearts for holiness salvation. Let us show our gratitude for the gift of grace by laboring with joy for our salvation and that of others. Let us put to death the works of the flesh and fight to enter the narrow gate. Let us seek and we will find; let us knock and the door will be opened. For the least effort on our part will be rewarded beyond measure and all imagining.

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