domingo, 28 de septiembre de 2014

De petits calculs politiciens derrière la façade idéologique !



par Chrietian Vanneste

La politique devrait être une activité extrêmement simple et d’une clarté limpide. C’est l’art de conduire la Cité, c’est-à-dire de nos jours, l’Etat, cet organe du pouvoir souverain correspondant souvent, et en tout cas en France, peut-être depuis Bouvines (1214) à une Nation. Son but est évidemment de rechercher le Bien Commun de cette Cité, la préservation de son indépendance, l’accroissement de ses forces qui en est la garantie, le bien-être matériel et moral de ses citoyens. Plus la recherche est fructueuse, plus la politique remplit sa fonction. Malheureusement, plusieurs facteurs compliquent les choses. Le pouvoir est pour les uns une mission à remplir, pour les autres une ambition à assouvir. La lutte pour y accéder oblige à des calculs, des promesses et des compromissions qui écartent de l’objectif même les politiques les plus dévoués et les mieux inspirés. Mais le véritable Homme d’Etat se reconnaît toutefois sans peine à sa vision juste de l’intérêt national et à sa capacité de le servir lucidement et efficacement. Il échappe en cela à la mêlée confuse des politiciens, poursuivant leurs intérêts particuliers, obéissant aux modes éphémères de l’opinion, accrochés aux instruments du pouvoir mais oublieux de son but. L’intelligence politique consiste bien sûr à viser ce but tout en n’hésitant pas sur les moyens pour l’atteindre. On ne doit pas la confondre avec les coups tordus des malins de la politique qui ravissent les journalistes mais font déchoir cette activité parmi les plus nobles au rang d’un spectacle. Il y a toutefois un obstacle plus important qui s’oppose à la poursuite du Bien Commun parce qu’il rend les « responsables » politiques stupides et dangereux. C’est l’idéologie.

Ce poison de la pensée revient à substituer au Bien Commun comme but du pouvoir, la réalisation d’un projet défini par un système d’idées et de valeurs qu’il faut imposer à la réalité parfois rétive quel qu’en soit le prix. Dans les pays où l’idéologie a voulu s’imposer absolument, elle a conduit au totalitarisme, à la perte des libertés, au massacre des cioyens et finalement à l’effondrement plus ou moins brutal de la Nation que l’on avait entraînée dans ce chemin suicidaire. L’Allemagne nazie ou la Russie marxiste-léniniste en sont des exemples tragiques. La Chine a échappé à ce destin lorsque Deng Xiaoping a dit que la couleur du chat importait peu du moment qu’il attrapait les souris. La France a connu en 1792 cette dérive totalitaire dont la gauche ne s’est jamais guérie. Depuis l’établissement de la République, et à de rares exceptions près, le Général de Gaulle étant la plus notable, notre vie politique est animée par une gauche idéologique, laïcarde et anticatholique d’abord, socialiste et marxiste ensuite, face à une « droite » complexée sur le plan des idées et plus à l’aise pour défendre les intérêts particuliers et sa soif de pouvoir.

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Il s’agit donc bien là d’un choc entre des civilisations concurrentes



par Christian Vanneste

Le politiquement correct est une idéologie totalitaire douce pour défendre une pensée qui s’écrit à la gomme. Le sentier est balisé. Le discours ambiant ne doit pas s’en écarter, mais le chemin est vide de toute pensée positive. Il n’existe que par les barrières qui empêchent de le quitter, par les interdits qui pourchassant les mauvaises pensées, et non par un système idéologique qui imposerait d’emprunter ses concepts et ses règles. 

C’est ainsi que l’actualité présente nous invite à nous méfier du mot « civilisation ». 

Il est exclu d’évoquer la lutte contre le prétendu « état islamique » comme un choc de civilisations. Tout au plus peut-on opposer LA civilisation à la barbarie. D’un côté, il y aurait l’immense majorité des humains avec leurs différences culturelles et de l’autre une poignée de fanatiques qui n’auraient pas lu le Coran. 

La civilisation, ce serait donc la quasi-totalité de l’humanité. Cette conception large justifierait amplement que les nations européennes, les Etats-Unis, l’Arabie Saoudite forment une coalition contre le terrorisme prétendument islamique. 

Mais que défend cette coalition ? 

Les naïfs diront aussitôt : l’humanisme, le respect de l’autre, la tolérance, la liberté, la démocratie. C’est d’ailleurs au nom de ces valeurs que nos rejetons à la fois les djihadistes et leurs adversaires, les régimes autoritaires laïcs, leurs massacres au gaz, et leur implacable tyrannie.

Malheureusement, cette proclamation ne résiste pas à la critique. Le royaume wahabite, notre allié, qui règne sur les lieux saints de l’Islam n’est évidemment pas une démocratie. La liberté y est inconnue, la charia y est appliquée avec rigueur. Les décapitations publiques au sabre s’y font simplement davantage dans les formes. On cherchera en vain la dose supplémentaire d’humanisme présente à Ryad et absente à Damas. 

Il est possible depuis près de vingt siècles d’être pleinement chrétien en Syrie quand ça ne l’est pas aujourd’hui en Arabie saoudite. La différence est la même pour la condition féminine. Nous ne défendons pas une civilisation commune qui n’existe nullement. Nous mêmes serions bien en peine de peine de définir les valeurs de l’occident. Elles ne s’affirment plus, mais ne se définissent plus que par des négations. L’Europe est culturellement issue d’un mariage réussi entre la civilisation grecque et romaine d’une part, et le Christianisme d’autre part. On peut y déceler des traces celtiques ou germaniques, mais la religion, l’art, la politique et le droit ont une identité et une cohérence, que les Européens, et les Français en particulier, ont nié en refusant de se référer à leurs évidentes racines chrétiennes. Parce qu’il est interdit de blesser l’ »Autre » qui ne se gène nullement, il est interdit d’être soi.

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viernes, 26 de septiembre de 2014

Paris, Espace Bernanos, mercredi 8 octobre Conférence "L'ETAT ISLAMIQUE" un dessein politico-religieux


Paris, Espace Bernanos, mercredi 8 octobre

Conférence

"L'ETAT ISLAMIQUE"

un dessein politico-religieux

Comment le combattre ?


Surpris par les ravages monstrueux de l'organisation "Etat islamique", l'Occident ne comprend pas ce nouvel ennemi. Or il ne faut pas se raconter d'histoire : l'ambition de ces troupes djihadistes dépasse les agissements d'une armée terroriste et mafieuse surgie de nulle part.Espace Georges-Bernanos, 4 rue du Havre Paris IXe

MERCREDI 8 OCTOBRE, 19h00-21h





Le dessein de l'organisation "Etat islamique", est d'établir un califat. Son projet puise aux sources de l’eschatologie islamiste médiévale : les sujets du calife seront les annonciateurs du Jugement. Prétendre donc que l'"État islamique" n’a rien de religieux n’a aucun sens.

  • Quelles sont les explications historiques de ce projet, qui progresse dans d'innommables atrocités ?
  • Pourquoi les chrétiens sont-ils un obstacle à cette guerre entre musulmans ?
  • Les musulmans ennemis de l'EI peuvent-ils être des alliés ?

Si le califat est un rêve puissamment ancré dans les mentalités, même manipulées, ce ne sont pas des bombes qui le neutraliseront...

LES REPONSES DE :


Précision : la conférence est à 19h00.
INVITEZ VOS AMIS
Entrée libre (participation aux frais 5 € conseillée)

http://www.libertepolitique.com/Actions/Rendez-vous/Paris-Espace-Bernanos-8-octobre-19h-L-Etat-islamique-un-dessein-politico-religieux


Elemental Watson: el IS empezará a dispersar sus fuerzas y sus instalaciones


Obama-Assad, la "extraña alianza"
que conviene a los terroristas

por Robi Ronza


Con el apoyo de cinco países árabes (Arabia Saudí, Bahrein, Emiratos Árabes Unidos, Jordania y Qatar), y en algunos casos también con su participación directa, los Estados Unidos han empezado a bombardear las posiciones del llamado Estado Islámico (IS) en territorio sirio. Inesperadamente, el gobierno de Siria ha condenado la intervención. Su agencia oficial de noticias así lo ha comunicado, sin hacer comentarios, limitándose a precisar que Damasco había sido informada de la inminencia del ataque a través del representante permanente de la ONU en Siria.

Eso significa que, a pesar de todo, por lo que respecta a la lucha contra el IS, Washington y Damasco están del mismo lado. Es difícil decir ahora qué podrá derivarse de tal situación, pero se trata sin duda de una novedad relevante a la que hay que prestar atención. Además, la participación de los cinco países árabes es muy importante por motivos evidentes. El ataque al IS no puede así definirse como exclusivamente occidental. Entre ellos hay dos países como Arabia Saudí y Qatar, de los que hace tiempo llega ayuda a los grupos extremistas ahora congregados en el IS, que tal vez hayan empezado a entender ahora su error.

Hasta aquí los aspectos positivos de la operación. Vamos ahora con los problemáticos. La experiencia nunca deja de demostrar hasta qué punto es infundada la tradicional confianza de los USA en el presunto papel resolutivo de los bombardeos aéreos. Nada puede sustituir al control sobre el terreno, ni siquiera el más absoluto dominio del aire. En la medida en que pretendan sustituir así el control del territorio, los ataques aéreos deben intensificarse rápidamente, con efectos devastadores, que siempre acaban generando en la población civil sentimientos de odio y rencor contra quienes les bombardean.

Sin embargo, desde hace ya más de medio siglo, desde la Segunda Guerra Mundial, EE.UU sigue teniendo una fe inquebrantable en el arma aérea. En el caso de estos bombardeos sobre objetivos en territorio sitio, nos encontramos en el culmen de la paradoja. Al ponerse del lado de los que se rebelan contra el régimen de Assad, Washington se ha excluido él solo de cualquier eventual intervención sobre el terreno, aunque solo fuera una intervención indirecta con ayuda y apoyo logístico a las fuerzas terrestres, que no podrían ser otras que las del propio Assad.

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Le Le Cardinal Walter Kasper encourage ses lecteurs à poursuivre le débat. Le présent recueil n’a pas d’autre but que de répondre à cette invitation.





Aujourd'hui paraît en français l'ouvrage co-écrit par 5 cardinaux, 

Extraits :

Cardinal Velasio De Paolis, Président émérite de la Préfecture des Affaires économiques du Saint-Siège :
« Souvent la miséricorde est présentée comme opposée à la loi, et même à la loi divine. Cette vision est inacceptable. Le commandement de Dieu est une manifestation de l’amour avec lequel Il nous indique la route à emprunter pour ne pas nous perdre sur le chemin de la vie. Opposer la miséricorde de Dieu à sa loi, c’est créer une contradiction inacceptable. » (p. 199)
« Ce qui précède montre que l’admission des divorcés remariés aux sacrements de la pénitence et de l’Eucharistie est une question sans issue, tant qu’ils demeurent dans cet état. Cela ne peut être attribué à la sévérité et à la rigueur de la loi, parce que nous n’avons pas affaire à des lois humaines qui pourraient être adoucies ou même abrogées,mais à des lois divines qui sont un bien pour l’homme et indiquent la route du salut montré par Dieu lui-même. » (p. 205)

Cardinal Raymond Leo Burke, Préfet du Tribunal suprême de la Signature apostolique :
« Lors de son exposé au Consistoire extraordinaire des Cardinaux, le 20 février 2014, le Cardinal Walter Kasper a soulevé la question de la convenance d’une procédure judiciaire. Au sujet de la déclaration de nullité d’un mariage, il remarque :
‘Puisque le mariage en tant que sacrement a un caractère public, la décision sur sa validité ne peut pas être laissée simplement au jugement subjectif des parties concernées. Par contre, on peut se demander si le parcours juridique, qui n’est pas de droit divin, mais a subi un développement au cours de l’histoire, est le seul chemin vers la solution du problème, ou si l’on ne pourrait pas aussi concevoir d’autres procédures plus pastorales et spirituelles. Alternativement, on pourrait imaginer que l’évêque confie cette tâche à un prêtre fort d’une expérience spirituelle et pastorale, comme le pénitencier ou le vicaire épiscopal.’
« Il poursuit par une caricature du procès en nullité de mariage en deuxième et troisième instance, en posant la question rhétorique : ‘Est-il vraiment possible de prendre des décisions touchant au bonheur ou au malheur des personnes en deuxième ou troisième instance, uniquement au vu de dossiers, c’est-à-dire de papiers, sans connaître ni les personnes ni leur situation ?’ (p. 207-208)

Après une démonstration très documentée, le cardinal Burke conclut en ces termes :
« La procédure judiciaire de déclaration de nullité d’un mariage est essentielle pour découvrir la vérité en cas de contestation de la validité d’un consentement matrimonial. Compte tenu de la complexité de la nature humaine et du rôle qu’elle joue dans la plupart des cas de nullité de mariage, le seul moyen de parvenir à la vérité avec une certitude morale est la dialectique résultant du procès juridique tel qu’il a été soigneusement articulé et développé dans l’histoire de la discipline de l’Eglise. » (p. 233) 
« En conclusion, la réponse à la question soulevée dans le Document préparatoire à propos de la procédure canonique se trouveradans le respect absolu de la nature de la demande de nullité du mariage et de la nature du procès qui aboutit à la vérité et la déclare. Mon espoir est que le prochain Synode revalorise cette procédure et incite à en faire bénéficier les fidèles qui la demandent en son intégrité, par souci de leur salut éternel. » (p. 234)

We need saints to dispel the miasma of evil. Alvaro del Portillo was one of them.


A ray of light through the clouds



I’m finding it hard to watch the news lately, dominated as it is by the atrocities of ISIS in Iraq and Syria. Hostages beheaded on YouTube, reports of Christians and other minority groups slaughtered, women sold into brothels, centuries-old communities obliterated.

“Barbaric” fails to describe the malevolence of these fanatics; a better word may be “demonic”.

Evil hogs the headlines; goodness flies under the radar. But as President Obama told the United Nations General Assembly earlier this week, the ultimate victors over groups like this evil “network of death” will be the decency, dignity and courage of ordinary people in their everyday lives. Our civilisation rests on the hope that good will ultimately triumph over evil.

That’s why one reason why everyone has a stake in the existence of saints, people whose goodness has burned white hot: they are the last best hope for mankind. If the world produces ISIS, Pol Pot, the Rwandan genocide, the Holocaust and the Gulag, but it cannot produce saints we ought to give up.

Which is a round-about way of explaining why I am a bit disappointed not to be attending the Beatification of Bishop Alvaro del Portillo in Madrid tomorrow. I gather that hundreds of thousands of people, from all over the world, will be there to celebrate his elevation to the ranks of the “Blessed”.




The power behind this was the ordinariness of the life of men like Alvaro Del Portillo


Alvaro Del Portillo: 
The “Shadow” Steps into the Light


Alvaro Del Portillo died in his sleep on March 23, 1994.

He would have preferred it that way: unnoticed, without fuss, and as ordinary an end to any man’s life as is possible.

It was a fitting conclusion to one who had spent all his life as an apostle of the sanctity of ordinariness, now giving witness to this even in the manner of his death. This was not the whole story, though, for only hours later the then reigning Supreme Pontiff, Pope John Paul II, knelt by the side of the dead prelate, not only to offer prayers for this departed soul, but, also, in testimony to the life of his friend. In these few hours we glimpse something of the paradox of the ordinary and the extraordinary summed up in this man soon to be pronounced blessed.

He was born in Madrid on March 11, 1914, the third of eight children to a lawyer father and his Mexican-born wife. They were as devout as they were happy, and it was in this atmosphere of security and faith that the young Alvaro grew. Family prayer and the sacramental life of the Church providing the natural flow to the childhood that was to follow. In fact, this naturalness was to become a defining characteristic of the boy, and later the man, something remarked upon till the day he died.

His choice of career was engineering. This required long years of study to which he applied himself fully, in the process becoming a model student, and yet largely remembered by contemporaries for being friendly and cheerful. With nothing in his personality or character to suggest otherwise, Del Portillo appeared destined for a “normal life” of professional and family responsibilities. Aged just 21, however, all of this was to change through an unexpected meeting.

The “meeting” had in a spiritual sense happened years previously. A young priest, then a chaplain to a Madrid hospital, had heard of the student from Del Portillo’s aunt. The priest had begun praying for him many years before they were to meet in the spring of 1935. The priest in question was Josemaria Escriva. Several years earlier in 1928, he had experienced a vision: it was of a vast number of people sanctifying themselves and the world in and through the ordinariness of their everyday lives, what would later come to be known as Opus Dei. And, it was this that the priest now communicated to the young engineering student. It was to be the most important encounter of Del Portillo’s life, changing it forever.

Soon after, Del Portillo had asked to join something that was still in practical terms embryonic, hardly visible. It was the personality of Escriva that was then the only clue to what Opus Dei was, and what for others it could be. It was not just a matter of personality, though, for what had been evident to the student from that first meeting was the personal holiness of this young priest. And, it was within this still forming spiritual entity, and the challenges that lay ahead for its founder, that Del Portillo saw his vocation almost immediately. From that moment, his life was to know only a burning desire to spread that call to the four corners of the globe.

One might expect that, from then on, the young Del Portillo’s life was to be one of retirement from the world, dealing with spiritual matters, a scholarly, even clerical existence. Far from it, for within months Spain was plunged headlong into what was to become a concerted attack on its ancient faith, before, partly in reaction, an equally vicious civil war broke out. Three years of fighting were to follow, during which Del Portillo was to become a fugitive in hiding, before eventually enlisting with the Republican Army and then crossing over at the Front to join with Nationalist forces. Thereafter, for a time, he worked with the engineering corps. Having only just escaped death’s grasp, he was barely 25 years when it ended, and, yet, had experienced more than many do in a lifetime. He had also seen, in all sorts of ways—none of which were good—how men were reduced by war. While convents burned and churches were desecrated, and frightened prisoners were shot to the sound of screaming planes descending to drop their deadly payloads upon fleeing civilians, the young Del Portillo, somehow, stayed faithful to his “cause,” that of the faith he professed and a vocation that had been revealed.

The paradox of war is that it can produce heroism as much as it does barbarism. The Spanish Civil War was to be no different. It was in this crucible that Opus Dei—barely a handful of men—was to be tested and made stronger. By the end of the war, with fresh impetus, he and Escriva, along with the others, were spreading their novel message of personal holiness throughout the, by now, neutral and isolated Spain. At the end of each working week, through cities and towns, Del Portillo was to travel, often at night on dilapidated trains, before meeting people he barely knew, to speak of something he was still coming to understand, and with a message more revolutionary than the slogans that had torn his country apart.

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What papal spiritual power can do when unencumbered by temporal distractions


Was Robert Bellarmine Ahead of His Time?




In Empire of Souls, Stefania Tutino offers a fresh perspective on the central role Robert Bellarmine (1542-1621) played in the development of post-Reformation Catholicism, and its relationship to the early modern state. Tutino compliments her study with a newly published collection of writings, never before translated into English, that she believes best represents Bellarmine’s political theology. These two impressive scholarly achievements go beyond the standard story of a reactionary crusader battling anti-papal princes, and protesting Protestants, typical of most traditional studies. Rather, Bellarmine is portrayed sympathetically as a controversial figure whose political theology was too liberal, or better yet, Whiggish, for some members of the Roman Curia who doubted his commitment to papal supremacy. Yet, his sophisticated defense of papal spiritual authority was influential enough to provoke many critical responses from across Europe. For Tutino, Bellarmine was not only the central figure in the debate over the proper relationship between Church and state in early modern Europe; his vision of the papacy still resonates today, perhaps more than it did during his lifetime.

However, his relevance in our day should not diminish in our minds how preeminent he was in his time. Before he began teaching at the Roman College in 1576, Bellarmine established a reputation as a distinguished scholar and preacher at Louvain, where he lectured on Aquinas at the Jesuit College. While there, he would counsel apologists to master the core of Catholic theology. He followed his own advice when he wrote his three-volume, Disputationes de controversies Christianae fidei (orControversiae for short),by weaving contemporary controversies into the larger fabric of the faith, presenting a comprehensive understanding of Christian doctrine. He re-imagined the Catholic Church as a res publica Christiana, a theo-political organism that enveloped into itself all Christian commonwealths without violating their temporal jurisdiction. This concept of Christian empire was a reconstruction of medieval Christendom with the pope as its spiritual head. Tutino believes this expansive vision of the Catholic Church as an empire of souls was a notable departure from the theological approaches of Bellarmine’s contemporaries.

What is the Best Regime?

With the publication of Controversiae, Bellarmine was drawn further into debates over how much temporal and spiritual power the pope could rightly claim. He thought a complete response to attacks on Church governance, by Protestants and others, must begin with answers to fundamental questions. So, in volume one ofControversiae (1586), Bellarmine sought to answer this perennial question in political philosophy: What is the best regime? The question was asked by the ancient Greeks, and reconsidered by Aquinas, who seemed to favor monarchy in some places, and mixed government in others. Bellarmine solved the apparent inconsistency by arguing that monarchy was the best regime in principle, but a mixed regime is better in practice, due to the “corruption of human nature.” After offering several additional reasons for mixed government, he added that a prince received his authority democratically, ex universo populo, and not from God directly. The democratic origin of temporal political legitimacy is an essential feature of Bellarmine’s argument for papal spiritual supremacy, since it is the pope, not the prince, who receives his authority directly from God. Furthermore, the temporal authority of the prince, and the spiritual authority of the pope, resides in separate jurisdictions. The pope’s role is not only different from the secular prince; it is superior. The fundamental features of this argument are found in the first translation of Tutino’s collection taken from the second volume of Controversiae (1588).

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It is impossible to make a political argument without also making a moral claim.



by Brandon McGinley

It is impossible to make a political argument without also making a moral claim. Demanding tolerance often functions as a way to evade robust discourse about the merits of one’s principles.

Every political argument makes a moral claim. This may seem like an obvious statement, but it is one that those who craft our political rhetoric seem determined to obscure. We are inclined to appeal to concepts such as tolerance and freedom—which are, of course, moral concepts—as if they are ways to avoid reflecting on the moral merits of the policies under consideration. In every case, this is either the unwitting burying or the willful disguising of one’s moral and philosophical commitments.

We try to avoid explicitly moral claims in our discourse, because we believe they are controversial; they initiate disagreement and are easily caricatured as pushy or extreme. Since the modern habit of mind is to see moral claims as subjective and largely impervious to practical reason, we see moral discourse as hopelessly mired in disagreement. To make a political argument based on an explicitly moral claim, then, is to appear to abandon objectivity and the hope of consensus.

Fearful of controversy, we shift our appeals away from moral correctness to concepts on which we believe there is consensus, such as freedom, tolerance, and equality. In making such appeals, we hope to free ourselves and our interlocutors from the burden of making a value judgment. The implicit argument is this: if you believe in a particular uncontroversial concept (and who doesn’t!), then you must agree with my policy prescription. Thus, the façade of objectivity and the possibility of consensus are maintained. This approach also makes it easy dismiss and caricature opponents as “enemies of the human race,” as Justice Scalia put it in his Windsor dissent.

Yet all sincere political arguments—that is, all advocacy that is not undertaken knowingly to benefit a private or parochial interest at the expense of society as a whole—contain the express or implied claim that society will be better off if the proposed policy is executed. If the (sincere) advocate did not believe this basic premise, he would not defend the policy. Hence, any argument that obscures this substantive moral claim is either a dodge or a kind of self-deception.


The Appeal to Freedom (...)
The Appeal to Tolerance
 (...)
The Appeal to Science
 (...)
Reclaiming Rhetoric
 (...)

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Aa detailed and innovative constructive theology of creation


Creation ex amore





A Theology of Creation
By Ian A. McFarland
Westminster John Knox


This is a book about nothing. Nothing limits God. Nothing exists apart from God. Creation is grounded in nothing but God. That’s a lot to say about nothing.

Ian McFarland, professor of theology and associate dean of faculty and academic affairs at Emory’s Candler School of Theology, defends the classic Christian teaching that God creates ex nihilo, out of nothing. His defense does not depend on scripture, which is ambiguous on this question. Rather, he contends that creatio ex nihilo makes dogmatic, or doctrinal, sense.

Note the present tense: God creates. Our term creation does not refer to an origin back in the book of Genesis or at the Big Bang. Rather, God’s action of creating the world out of nothing is ongoing, contemporary, continuing (creatio continua). “It seems to me that the Christian doctrine of creation is only marginally concerned with the question of the world’s temporal origin. Far more fundamentally, the doctrine of creation from nothing is a proposal about the character of God’s relationship to the world.”

I refer to this position as a constitutional account of creation out of nothing, rather than a temporal account. In both the temporal and constitutional accounts the same point is made: the created world is totally dependent on God for its existence. Thomas Aquinas, on whom McFarland depends for much of his doctrinal reflection, ascribes the constitutional account to philosophy and the temporal account to scripture. Similarly, McFarland draws most of his argumentation from dogmatic deliberation rather than biblical exegesis.

Our creating God is trinitarian. The Father creates through the Son in the Spirit. God’s internal relationality (perichoresis) is extended beyond the divine life to creatures whom God brings into existence as an act of grace and love. McFarland writes:
Interpreted Christologically, the claim that nothing limits God is not primarily a claim about God’s power over the creature and still less about God’s independence from creation. On the contrary, its focus is God’s freedom to enter into creation in order to bind created life to God from within by making it nothing less than God’s own life.
Like many classical trinitarian theists during the final third of the last century, McFarland places the historical activity of creation within the trinitarian life of God. All of this is well and good. Yet we must attend to a bear market on the theological stock exchange. The price of creation out of nothing is falling. Modern creatures do not like the idea of total dependence on a single all-powerful God, so they are buying stock in assertions of creaturely efficacy, if not co-creatorship with the divine.

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miércoles, 24 de septiembre de 2014

"¿Hay moros en la costa?", decimos todavía hoy para significar la presencia de alguien no particularmente grato. ¿Saben por qué?




Así fue en los siglos XVI y XVII



Christian Slaves, Muslim Masters: White Slavery in the Mediterranean, the Barbary Coast and Italy, 1500-1800 (Early Modern History: Society and Culture) de Robert C. Jr. Davis

¡Quién lo había de decir! La trata de esclavos, esa infamia que, según musulmanes, africanos y europeos etnomasoquistas, constituye la mayor lacra de Europa, ahora resulta que fue ampliamente superada, al menos en los siglos XVI y XVII, por la cometida contra los nuestros por parte del islam. 

Es cierto, es cierto: el “tú más” no justifica nada. La trata de esclavos negros fue una indignidad tan aborrecible como injustificable. 

Pero hay una pequeña diferencia: nosotros la reconocemos y deploramos (hoy en día hasta exagerando los zurriagazos). Ellos, en cambio —el mundo musulmán—, no reconoce ni deplora nada. Hay otra diferencia además: cuando nos querían arrebatar a los nuestros, los europeos combatimos todo lo que pudimos al enemigo (y así se produjo la victoria de Lepanto, y así tuvo lugar la expulsión de los moriscos, que colaboraban en las razias). Y cuando capturaban a los blancos, los padres terciarios y mercedarios intentaban rescatarlos. Nada de todo ello existió nunca en África.

Pero pasemos a ver lo que nos cuenta el profesor norteamericano Robert C. Davis.

Los historiadores estadounidenses han estudiado todos los aspectos de la esclavización de los africanos por parte de los blancos, pero han ignorado en gran medida la esclavitud de los blancos por parte de los africanos del Norte. Christian Slaves, Muslim Masters [Esclavos cristianos, amos musulmanes][1] es un libro cuidadosamente documentado y escrito con claridad sobre lo que el profesor Davis denomina "la otra esclavitud", que floreció durante aproximadamente la misma época que el tráfico transatlántico de esclavos y que devastó a cientos de comunidades costeras europeas. En la mente de los blancos de hoy, la esclavitud no juega en absoluto el papel central que tiene entre los negros. Y, sin embargo, no se trató ni de un problema de corta duración ni de algo carente de importancia. La historia de la esclavitud en el Mediterráneo es, de hecho, tan siniestra como las descripciones más tendenciosas de la esclavitud americana.

Un comercio al por mayor

La costa de Berbería, que se extiende desde Marruecos hasta la actual Libia, fue el hogar de una próspera industria del secuestro de seres humanos desde 1500 hasta aproximadamente 1800. Las principales capitales esclavistas eran Salé (en Marruecos), Túnez, Argel y Trípoli, habiendo sido las armadas europeas demasiado débiles durante la mayor parte de este período para efectuar algo más que una resistencia meramente simbólica.

El tráfico trasatlántico de negros era estrictamente comercial, pero para los árabes los recuerdos de las Cruzadas y la rabia por haber sido expulsados de España en 1492 parecen haber motivado una campaña de secuestro de cristianos que casi parecía una yihad.

"Fue quizás este aguijón de la venganza, frente a los amables regateos en la plaza del mercado, lo que hizo que los traficantes islámicos de esclavos fueran mucho más agresivos y en un principio mucho más prósperos (por así decirlo) que sus homólogos cristianos", escribe el profesor Davis.

Durante los siglos XVI y XVII fueron más numerosos los esclavos conducidos al sur a través del Mediterráneo que al oeste a través del Atlántico. Algunos fueron devueltos a sus familias contra pago de un rescate, otros fueron utilizados para realizar trabajos forzados en África del Norte, y los menos afortunados murieron trabajando como esclavos en las galeras.

Lo que más llama la atención de las razias esclavistas contra las poblaciones europeas es su escala y alcance. Los piratas secuestraron a la mayoría de sus esclavos interceptando barcos, pero también organizaron grandes asaltos anfibios que prácticamente dejaron despobladas partes enteras de la costa italiana. Italia fue el país que más sufrió, en parte debido a que Sicilia está a sólo 200 km de Túnez, pero también porque no tenía un gobierno central fuerte que pudiese resistir a la invasión.

Las grandes razias a menudo no encontraron resistencia

Cuando los piratas saquearon, por ejemplo, Vieste en el sur de Italia en 1554, se hicieron con el alucinante número de 6.000 presos. Los argelinos secuestraron 7.000 esclavos en la bahía de Nápoles en 1544, una incursión que hizo caer tanto el precio de los esclavos que se decía poder "intercambiar a un cristiano por una cebolla".

España también sufrió ataques a gran escala. Después de una razia en Granada en 1556 que se llevó a 4.000 hombres, mujeres y niños, se decía que "llovían cristianos en Argel". Y por cada gran razia de este tipo, había docenas más pequeñas.

La aparición de una gran flota podía hacer huir a toda la población al interior, vaciando las zonas costeras.

En 1566, un grupo de 6.000 turcos y corsarios cruzó el Adriático para desembarcar en Francavilla al Mare. Las autoridades no podían hacer nada, y recomendaron la evacuación completa, dejando a los turcos el control de más de 1.300 kilómetros cuadrados de pueblos abandonados hasta Serracapriola.
Cuando aparecían los piratas, la gente a menudo huía de la costa hacia la ciudad más cercana, pero el profesor Davis explica que hacer tal cosa no siempre fue una buena estrategia: "Más de una ciudad de tamaño medio, llena de refugiados, fue incapaz de resistir un ataque frontal de cientos de asaltantes. El capitán de los piratas, que de lo contrario tendría que buscar unas pocas docenas de esclavos a lo largo de las playas y en las colinas, ahora podía encontrar mil o más cautivos convenientemente reunidos en un mismo lugar a los que tomar."

Los piratas volvían una y otra vez para saquear el mismo territorio. Además de un número mucho mayor de pequeñas incursiones, la costa de Calabria sufrió las siguientes depredaciones graves en menos de diez años: 700 personas capturadas en una sola razia en 1636, 1.000 en 1639 y 4.000 en 1644.
Durante los siglos XVI y XVII, los piratas establecieron bases semipermanentes en las islas de Isquia y Procida, cerca de la desembocadura de la Bahía de Nápoles, elegida por su tráfico comercial.

Al desembarcar, los piratas musulmanes no dejaban de profanar las iglesias. A menudo robaban las campanas, no sólo porque el metal fuese valioso, sino también para silenciar la voz distintiva del cristianismo.

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