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viernes, 15 de marzo de 2013

Venezuela. L’émotion réelle du petit peuple de Caracas ne doit pas cacher l’état dans lequel Hugo Chávez laisse son pays. Notamment sa mortelle dépendance à l’égard du pétrole.



Cette diplomatie volontariste de confrontation avec les États-Unis 
aura rangé le Venezuela derrière Kadhafi, Assad, la Corée du Nord, 
mais sans beaucoup d’effets réels

Le bilan laissé par Hugo Chávez est lourd. Sur le plan politique, ses trois mandats présidentiels ont été marqués par un processus de désinstitutionnalisation et de régression de l’État de droit. Le nouveau régime mis en place à Caracas, à partir de son élection, en 1998, puis du vote d’une nouvelle Constitution, en 1999, a renoué avec les pires traditions politiques latino-américaines : le caudillisme et le clientélisme.

Après quarante ans de démocratie libérale (1958-1998), la démocratie « participative et protagonique » conçue par Chávez s’apparentait à un « césarisme démocratique ». Le culte de la personnalité, la concentration des pouvoirs, la polarisation de la société, l’hégémonie médiatique, l’anéantissement des syndicats, les diverses atteintes à la liberté d’expression ont transformé l’État en un instrument de domination de la société au service d’une caste militaire corrompue sinon liée au narcotrafic. Conséquence de cette évolution : un déferlement de criminalité qui fait du Venezuela l’un des pays les plus dangereux et les plus violents du monde.

C’est ce qui ressort des récentes déclarations du juge Aponte, ex-magistrat de la Cour suprême de justice, aujourd’hui exilé aux États-Unis, et des documents divulgués par le site WikiLeaks. L’indice de perception de la corruption 2012 de Transparency International situe le Venezuela à la 165e position sur 176, derrière le Zimbabwe (163), au même niveau que Haïti. Cette corruption existait avant Chávez, mais un entrepreneur français présent dans le pays en témoigne : « Quand les dessous-de-table oscillaient auparavant entre 5 et 10 % d’un contrat, ils pouvaient monter jusqu’à 20 % après l’arrivée au pouvoir de Chávez. »

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