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sábado, 9 de marzo de 2013

Si la Journée de la Femme était à l'origine un combat légitime pour l’octroi de droits sociaux et politiques, elle promeut aujourd'hui la dictature du genre.

Célébrer la Journée de la Femme ? 
Non merci !

Par Philippe Bouchat.



Affiche soviétique de 1932.

De l’origine socialiste, révolutionnaire…

Ce 8 mars, il n’aura échappé à personne que l’on fête la Journée internationale de la Femme. Cette Journée s’inscrit, historiquement, dans la mouvance socialiste révolutionnaire. En effet, l’idée d’une Journée internationale a été lancée en 1910 à Copenhague lors de la 2ème Conférence de l’Internationale socialiste des femmes. Le 8 mars 1913, des manifestations ont lieu en Russie. Le 8 mars 1914, le droit de vote pour les femmes est réclamé en Allemagne. La Révolution 1917, des femmes luttent en Russie contre la vie chère. Le 8 mars 1921 est décrété « journée internationale des femmes » par Lénine. La fête passe en Chine en 1924, puis dans les pays de l’Europe de l’est, satellites de l’URSS à partir de 1947.

… à l’occidentalisation de la Journée de la Femme.

À partir des années 50, la guerre froide sévit entre les deux blocs occidental et soviétique. Les USA ne veulent pas être en reste dans le combat des femmes et en font remonter la naissance à une grève des femmes qui se déroula à New-York en 1857. Les années 60 sont celles de l’émancipation et de la libération sexuelle. Le combat des femmes traverse l'Atlantique et s’occidentalise ainsi. Cette occidentalisation est consacrée en 1977 par l’ONU qui invite les États à dédier une journée aux droits de la femme.

Des revendications sociales…

Au début, le mouvement féministe s’inscrivait ainsi dans la lutte pour les droits sociaux, économiques et politiques. Il revient à la vérité de dire que leur condition n’était pas enviable et s’assimilait peu ou prou à une forme larvée d’esclavagisme… Ce ne fut donc que justice que le droit de vote leur fut accordé, qu’elles purent travailler, quitter leur cuisine, passer le permis de conduire, entrer à l’université, choisir leur époux, etc. En ce sens, le mouvement féministe fut légitime.

… à la « liberté » sexuelle…

À partir de 1960, on quitta progressivement les revendications sociales pour appréhender la question sexuelle. Avec l’apparition de la pilule, les femmes revendiquèrent la liberté sexuelle, c’est-à-dire, concrètement, d’avoir des relations sexuelles sans procréer automatiquement. Cette liberté sexuelle a certes permis aux femmes de gérer leur fécondité, mais a aussi facilité la voie des unions extra-conjugales. De légitime au départ et soutenu par de nombreux hommes, le combat des femmes se transforma en lutte contre la gente masculine et perdit ainsi une grande part de sa légitimité.

… jusqu’à la dictature du genre !

S’il a fallu attendre les seventies pour avoir une consécration de la Journée de la femme par l’ONU, ce n’est pas le fruit du hasard. En effet, les années 70 sont celles qui voient fleurir un peu partout dans les universités américaines des études sur le « genre » (gender studies). Appelées initialement « études sur les femmes », puis « études féministes », les études de genre ont pour objet les rapports homme-femme sous l’angle social et postulent l’inégalité de ces rapports au détriment des femmes.
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