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martes, 5 de marzo de 2013

La relation politique et religion ne peut pas être neutre

Politique et religion, quel rapport ?

Tribune libre de Cyril Brun

Avec la relance de la question de la laïcité, les artifices de débats sociétaux, se pose pour la énième fois la question du rapport entre le politique et la religion.

La politique est avant tout un service rendu à la personne humaine, en tant qu’elle est garante du bien commun. Ce qui signifie qu’il n’appartient pas à la politique de décider si l’homme est religieux ou non ; elle doit garantir la vérité sur ce point. Le fondement du rapport entre religion et politique est donc antérieur au rapport lui-même. Il s’agit bien sûr de répondre à la question anthropologique fondamentale, l’homme est-il religieux ? Or derrière cette question s’en cache une autre. Si l’homme est religieux, il appartient donc à la dignité de l’homme de pouvoir vivre librement sa religion. Se pose alors la question encore plus fondamentale : si la religion appartient à la dignité de l’homme cela veut dire que cette religion correspond à la vérité profonde de l’homme et doit l’épanouir. Tel est donc le critère de vérité de la religion et par là d’une religion en particulier.

La relation politique et religion ne peut donc pas être neutre parce qu’elle suppose de la part du politique de garantir la liberté de religion, mais aussi de veiller à ce que cette liberté ne soit pas contraire à la vérité de l’homme. On en revient au sens premier de la politique : la politique doit s’intéresser à l’homme dans sa vérité parce qu’elle est le garant de son bonheur.

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