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lunes, 11 de marzo de 2013

Intrusion de l’État, à travers l'école, dans l'univers le plus délicat qui soit : l'âme de l'enfant

L’éducation des enfants


Abbé Denis COIFFET, Chapelain.



Source: Le Salon Beige




Église Saint-Bruno, Bordeaux



C'est un appel inquiet que je lance à tous les parents qui liront cet éditorial. Je profite de ce Carême qui commence tout juste et qui me semble tout à fait approprié à mon propos.

Quel propos ? Celui de l'éducation virginale des enfants, selon les termes de l'Abbé Berto, dans un article de la revue « Itinéraires », de Novembre 1973.


Pourquoi ce propos ? Parce qu'au-delà des lois contre nature que le gouvernement veut nous imposer, au-delà du légitime dégoût qu'elles nous inspirent, il est nécessaire de débusquer l'idéologie qui les sous tend : en connaissant l'ennemi, on lutte mieux contre lui. Ceci me semble d'autant plus important qu'il semble bien que certains baissent les bras et se laissent emporter au gré du courant.

Tout ce que nous vivons aujourd'hui n'est que la résultante logique des premiers abandons : l'un de ces abandons fût l'introduction de « l'éducation sexuelle » à l'école, dans les années 1970. Voici ce qu'écrivait l'Abbé Berto: « Une fonction qui n'apparaît qu'à l'adolescence, qui s'éteint d'elle-même avec la vieillesse, qui sera sans emploi dans la vie éternelle, est-il concevable que des chrétiens, qui savent n'être ici bas que des voyageurs en route vers la Cité future, lui attachent tant de prix ? »

Outre le ridicule du terme « éducation » attribué à la sexualité, nous avons assisté à l'intrusion de l’État, à travers l'école, dans l'univers le plus délicat qui soit : l'âme de l'enfant.

Tels des pachydermes en fureur, les étatiques éducateurs ont tout saccagé, tout sali : là où il aurait fallu parler de connaissance, et d'une connaissance donnée par les premiers et véritables éducateurs, les parents, ils ont parlé de «découverte », « d'expérience », de « tabous » et tutti quanti.

Des massacreurs, vous dis-je...

......

« Nous pleurons sur l'innocence qu'on pourrit, sur les vocations qu'on ruine, nous combattons selon nos forces, mais aussi nous prenons date et nous en appelons solennellement à Votre tribunal, au jour de Votre colère : Ad tuum, Domine Jesu, tribunal appello. » (Père Berto. Op.cit,)

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