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viernes, 8 de marzo de 2013

Hitler & Stalin -Tuer au nom de la classe ou tuer au nom de la race, c’est toujours tuer…

Staline et Hitler :
ils se ressemblent comme des jumeaux

Dialogue imaginé par Jean Sévillia :

"- Ah tiens, dira l’innocent, un buste de Staline se dresse donc au centre de Moscou ? En 2013 ? Mais je croyais que la Russie n’était plus communiste ?

- Ignorez-vous, malheureux, que le maréchal Staline est l’homme qui, de 1941 à 1945, mena la Grande Guerre patriotique contre l’Allemagne ? À ce titre, le président Poutine n’a jamais cessé de lui témoigner de l’admiration. Il n’est pas le seul : d’après un sondage publié le 1er mars par la fondation Carnegie, la moitié de la population russe considère Staline comme le premier de ses héros nationaux.

- Cependant, poursuivra le contradicteur naïf, c’est bien Staline qui, secrétaire général du Parti communiste d’Union soviétique,persécuta ses opposants, de 1922 à 1952, fit régner la terreur, envoya en prison ou au goulag des dizaines et des dizaines de millions de ses concitoyens ? C’est bien lui que les historiens estiment personnellement responsable de la mort d’environ 10 millions d’innocents, chiffre excluant les victimes de la guerre ?

- Ses méthodes furent parfois rudes, je vous le concède. Mais l’essentiel est là : il a vaincu Hitler.

- Cependant, ajoutera l’obstiné, Staline ne s’est-il pas allié avec Hitler en 1939 ? Les deux dictateurs ne se sont-ils pas entendus ensuite pour dépecer et martyriser la Pologne ? Et n’est-ce pas le peuple russe et non Staline qui s’est battu en première ligne contre les Allemands, par patriotisme, indépendamment du régime ? Certes, l’Armée rouge n’y est pas allée de main morte, en Allemagne, en 1945, mais la Wehrmacht avait fait une guerre tout aussi sauvage, en 1941, en envahissant la Russie et l’Ukraine…

- Vous n’allez quand même pas mettre sur le même pied le communisme et le nazisme ?

- Ils sont différents, mais ils se ressemblent comme des jumeaux. Staline n’a sans doute pas exterminé les Juifs, mais il n’a pas hésité à manier l’antisémitisme pour servir ses desseins criminels. Et il a massacré d’autres catégories de la population, jugées socialement irrécupérables. Tuer au nom de la classe ou tuer au nom de la race, c’est toujours tuer…

- Vos propos sont intolérables. Les gens comme vous n’ont pas droit à la parole."



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Books of The Times; Hitler and Stalin: 
A Double Portrait of Tyrants

By MICHIKO KAKUTANI




Hitler and Stalin Parallel Lives 
By Alan Bullock Illustrated. 
1,081 pages. Alfred A. Knopf

First published in 1952, Alan Bullock's "Hitler: A Study in Tyranny" remains the standard biography of the dictator and a widely respected work on the Nazi movement in general. Now, 40 years later, the eminent English historian has decided to try to put Hitler in perspective with that other monster of 20th-century history -- Stalin. The result is a monumental and completely absorbing volume that creates vivid portraits of these two tyrants, while illuminating the history of the first half of this bloodstained century.

Why focus such a history on these two individuals? Between them, Hitler and Stalin effectively redrew the map of Europe, leaving behind a social and ideological legacy that has only now begun to disintegrate as a result of the recent breakup of Eastern Europe and the Soviet Union. These two tyrants were responsible for suffering on an unprecedented scale -- a scale so horrifying, so unimaginable that many saw it, at the time, as the end of European civilization. In the two decades of the Hitler-Stalin period (roughly 1930 to 1950), 40 million to 50 million men, women and children were killed, while countless others were wounded, maimed and tortured. At least half of those who died were not casualties of war, but victims of murder, massacre, internment and planned extermination.

Lord Bullock points out that neither man seems to have taken part directly in these acts of terror and repression. (Stalin made sure other members of the Politburo took public responsibility for the death warrants; Hitler left no written instructions linking him directly with the Final Solution.) But he firmly takes issue with those revisionist historians who argue that the two were "weak" tyrants who set in motion events and programs that soon snowballed out of control.
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Read more: www.nytimes.com

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