Translate

sábado, 2 de marzo de 2013

En France, et partout ailleurs... le populisme, c’est l’ennemi de la démocratie


Christian Vanneste




Peut-être faudrait-il « dissoudre le peuple » écrivait Brecht avec un humour glacial et désabusé. 

C’est exactement ce que fait le gouvernement socialiste, mais, hélas, il n’est pas le seul. Il y a 9 mois, les Français ont accordé tous les pouvoirs au Parti Socialiste qui règne maintenant sur une majorité de grandes villes et de départements, sur la quasi-totalité des Régions, sur le Sénat, sur l’Assemblée Nationale et bien sûr à l’Elysée. 

Il place ses pions partout, sans la moindre ouverture, contrairement à Sarkozy grâce auquel une partie des postes à la Cour des Comptes ou au Conseil Constitutionnel était déjà occupée par la gauche. Cette décision n’était pas seulement tactique, elle témoignait du vide intellectuel de l’UMP, et de son sentiment d’infériorité idéologique devant la gauche. La présence très médiatisée dans des partis qui quémandent les voix d’électeurs de droite de NKM ou Bachelot, et de bien d’autres exprime depuis longtemps cette imposture. 

Mais le monde méditico-politique vit entre soi, avec la corvée périodique des campagnes électorales pendant lesquelles tous les boniments sont permis pour enchanter l’avenir et hypnotiser les électeurs. 

Après, chacun regagne le palais, l’hotel de région, ou la mairie pour continuer sa petite carrière parsemée de protections et de privilèges, à condition bien sûr d’obeir au parti et à ceux qui le dirigent ou vont le diriger grâce à eux. 

Quand le scrutin est proportionnel, c’est encore plus « sympa ». L’électeur et l’élu, ne se connaissent pas. Il va voter pour une étiquette et pour une liste, et il suffira de courtiser habilement celui qui fera la liste, et d’aller quelquefois s’ennuyer à Bruxelles ou Strasbourg, le portable à la main.

Il y a donc aujourd’hui une caste politique qui sans jamais avoir exercé un vrai métier, ni témoigné d’une authentique compétence, va diriger l’immense majorité des Français, qui ont un vrai métier qui les a empêchés de se lancer en politique, possèdent de réels talents qui font prospérer le pays réel et vivent au sein de familles dont le bonheur est leur préoccupation principale. Il y a l’oligarchie médiatico-politique et il y a le peuple. 
  • La première ne cesse d’évoquer la République et la Démocratie. 
  • Le second souhaiterait être parfois entendu et mieux dirigé, en matière d’emploi, de sécurité ou d’immigration, par exemple : demandes extravagantes portées par un populisme méprisable, remontées nauséabondes des heures sombres de notre histoire ! 
.........................

No hay comentarios:

Publicar un comentario